Accueil Communiqué de presse Al-Aqsa: l’OCI réitère sa position

Al-Aqsa: l’OCI réitère sa position

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Djeddah, le 8 avril 2023 À l’invitation de l’État de Palestine et du Royaume hachémite de Jordanie, le Secrétariat général de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) a tenu une réunion extraordinaire du Comité exécutif à composition non limitée sur la poursuite des agressions israéliennes contre la sainte mosquée Al-Aqsa, en son siège, le 8 avril 2023.

Son Excellence le Secrétaire Général, M. Hissein Brahim Taha a confirmé le rejet par l’Organisation et sa ferme condamnation de toutes politiques et mesures d’occupation israéliennes visant à oblitérer l’identité d’Al-Qods Al-Charif, soulignant qu’elle fait partie intégrante du territoire palestinien occupé et de la capitale de l’État de Palestine, et qu’elle représente dans son intégralité un pur lieu de culte réservé exclusivement aux musulmans.

Aussi, a-t-il réitéré la position de l’Organisation sur le cours des événements à Al-Aqsa, dans son discours à la réunion extraordinaire, soulignant que cette rencontre intervient à l’heure où la situation dans la ville sainte d’Al-Qods Al-Charif et ses lieux saints islamiques se dégrade en raison de l’escalade des violations et des attaques israéliennes flagrantes, à travers les incursions des forces d’occupation et des colons extrémistes dans Al-Aqsa, l’agression brutale des fidèles dans ses esplanades et la blessure et l’arrestation de centaines d’entre eux, ce qui constitue une violation criante de la sacralité des lieux saints et de la liberté de culte, ainsi que des Conventions de Genève et des résolutions pertinentes des Nations Unies.

Le Secrétaire Général a, également, mis en garde contre toute tentative de modifier le statut historique et juridique des lieux sacrés islamiques et chrétiens d’Al-Qods Al-Charif et, tout particulièrement, la sainte Mosquée Al-Aqsa, tenant l’occupation israélienne pour pleinement responsable des répercussions de ces crimes et violations graves, ce qui ne ferait qu’attiser la violence et les tensions, porter atteinte à la sécurité et déstabiliser la région.

M. Brahim Taha a, en conclusion, souligné que toutes les décisions et politiques israéliennes visant à modifier le statut géographique et démographique de la ville et à compromettre le statut historique et juridique des lieux saints n’ont aucun effet juridique et sont considérées comme nulles et non avenues, en vertu du droit international et des résolutions onusiennes pertinentes.