Guillaume Soro (à gauche) et Alassane Ouattara, ça c'était avant! (photo d'archives)
Dans un entretien, accordé à Paris Match dans son numéro 3725, Alassane Ouattara, entre autres sujets affirme que « La place de Guillaume Soro n’est pas dans la campagne électorale mais en prison ».
En réaction à ses opposants qui lui reprochent de violer la Constitution, qui n’autorise que deux quinquennats successifs, Alassane Ouattara estime que « ce sont des bêtises ! Notre Constitution date de 2016, elle a instauré une nouvelle République en Côte d’Ivoire. Les cartes ont donc été rebattues. Je vous le répète, je n’ai jamais cherché à m’accrocher – contrairement à mes prédécesseurs ». Et il est formel, la légitimité, c’est le respect du droit.
A propos de Guillaume Soro, le président Ouattara déclare que sa « place n’est pas dans la campagne électorale mais en prison », ajoutant que Guillaume Soro a quitté la Côte d’Ivoire sans y revenir depuis la fin de l’année, « c’est parce qu’il sait qu’il devra y être jugé pour une tentative de déstabilisation. Les preuves contre lui sont accablantes ».
Alassane Ouattara accuse Laurent Gbagbo d’avoir commis des erreurs « mais c’est un frère, et un ancien président ». A l’en croire, la Côte d’Ivoire reste le pays de Gbagbo. Il explique qu’il faut attendre le verdict en appel devant la CPI, car pour l’instant il (Gbagbo) est en liberté sous condition. Ensuite, des dispositions seront prises quant à son retour, sachant qu’il est condamné à vingt ans de réclusion pour crimes économiques.
