La justice angolaise a confirmé la victoire du parti historique au pouvoir, le Mouvement populaire pour la libération de l’Angola (MPLA), en rejetant, le jeudi 8 septembre 2022, le recours de l’opposition qui dénonçait les résultats des élections législatives de fin août, rapportent des médias. Cette décision de la Cour constitutionnelle permet donc au président sortant Joao Lourenço de briguer un second mandat à la tête du pays.
«La Cour constitutionnelle a rejeté le recours concernant un litige électoral déposé par le parti politique Unita», en estimant que les éléments qu’il présente «ne permettent pas de remettre en question le résultat global» du scrutin, déclare la juridiction suprême dans une décision, rapportée par l’AFP.
Cette décision de la Cour constitutionnelle consacre donc la victoire du président sortant Joao Lourenço lui donnant un second mandat pour diriger les destinées de l’Angola.
La cérémonie d’investiture du président réélu est d’ailleurs prévue le 15 septembre prochain. Son parti, le Mouvement populaire pour la libération de l’Angola (MPLA), est au pouvoir depuis l’indépendance de l’Angola conquise vis-à-vis du Portugal en 1975.
Dans ce pays du Sud-Ouest de l’Afrique, il n’y a pas d’élection présidentielle et c’est la tête de liste du parti vainqueur aux législatives qui est investie aux fonctions de chef de l’Etat.
Ces législatives qui se sont déroulées le 24 août dernier, ont été remportées par le MPLA avec 51,17% des voix, selon les résultats proclamés par la Commission nationale électorale (CNE).
Le premier parti d’opposition, l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (Unita), de Adalberto Costa Junior, a déposé, le 1er septembre 2022, un recours auprès de la Commission nationale électorale pour contester les résultats définitifs. L’Unita affirmait «ne pas avoir été informé de la décision» de la CNE d’entériner les résultats définitifs, ni reçu «copie du procès-verbal du dépouillement». Quatre des 16 membres de cette même CNE n’avaient pas signé les résultats finaux, exprimant des doutes sur le processus électoral.
Par Siaka CISSE (Stagiaire)