Une délégation togolaise s’est invitée, le lundi 29 janvier 2024, à Niamey, suite à l’annonce faite le dimanche dernier du retrait des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
Selon Togo Actualité, la délégation togolaise, après l’annonce de retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), est arrivée, le lundi 29 janvier 2024, à Niamey. Une visite qualifiée de «travail», a précisé le journal en ligne.
Conduite par le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires, le Colonel Awate Hodabalo, en effet, l’entité gouvernementale du Togo a été reçue par le ministre nigérien de la Défense, le général Salifou Mody, à en croire à une publication sur la page Facebook de son département ministériel.
Au milieu de la semaine dernière, une représentation de l’organisation sous régionale était déjà attendue dans la capitale nigérienne mais seule la diplomatie togolaise avait fait le déplacement. Les autres avaient souligné «des problèmes techniques» de leur avion qui ne leur a pas permis de faire le déplacement. «Une mauvaise foi» avait retoqué le Premier-ministre du Niger, Lamine Zeine.
Autre sortie sur la volonté des États dit de l’alliance, est un communiqué du mardi 30 janvier 2024, de l’Union africaine (UA) qui «appelle à la conjugaison de tous les efforts pour que l’Unité irremplaçable de la CEDEAO soit préservée et la solidarité africaine renforcée». Son président en exercice, le Tchadien Moussa Faki Mahamat «engage les leaders régionaux à intensifier le dialogue entre le leadership de la CEDEAO et les trois pays».
En rappel, l’Alliance des États du Sahel (AES) est un pacte de défense mutuelle conclu, en mi-septembre 2023, entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Un accord trilatéral et signé suite à la menace d’intervention militaire du regroupement interétatique ouest africaine au Niger du fait du renversement, fin juillet dernier, du président Mohammed Bazoum.
Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)