Télécoms, assurances, hôtellerie, distribution, banque, transports, etc., parti de rien, Apollinaire Compaoré est aujourd’hui un chef d’entreprise multicarte et une figure de proue dans le monde des affaires au Burkina. Fils de paysan, garçon de ménage, puis vendeur de ticket de loterie, aujourd’hui il fait partie des homme d’affaires qui compte au Burkina. Apollinaire Compaoré est le symbole de la persévérance et du courage. Le prédisent du patronat burkinabè, embrasse large.
Si on reste uniquement dans le domaine des affaires, il est le patron du Groupe Planor Afrique. Un groupe multisectoriel organisé autour d’une quinzaine de sociétés au Burkina Faso et dans la sous-région Ouest africaine, notamment au Mali et en Côte d’Ivoire. Son sens du business, le conduit à être détenteur de divers intérêts ou participations minoritaires disséminés auprès de plusieurs entreprises au Burkina comme dans la sous-région.
En termes d’activités, Planor Afrique est présente dans divers domaines dont les principaux sont les télécommunications, les assurances, la banque, le transport et la distribution de produits pétroliers, l’hôtellerie, le transport de marchandises, la location de wagons-citernes à Sitarail, la distribution de produits de grande consommation comme les cigarettes, l’importation et la réexportation des cigarettes, la distribution de cyclomoteurs, des pneus, des batteries, des biens d’équipements et enfin les services et l’entretien de véhicules.
C’est grâce à ce parcours d’entrepreneur qu’il est préside depuis décembre 2018 à l’issue des élections, le Conseil national du Patronat Burkinabè (CNPB). De nombreux autres postes de responsabilités importantes, sur le plan national et international, lui ont été également confiés sur la base de son statut d’entrepreneur.
Fervent croyant, Apollinaire Compaoré croit bénéficier de la grâce divine dans tout ce qu’il entreprend. Il faut dire que la réussite de cet homme de 63 ans, originaire de Koassa, petit village de la province du Bazéga, à une cinquantaine de km de Ouagadougou.
De parents paysans, il est le quatrième d’une fratrie de cinq enfants, formés dès le jeune âge aux durs travaux champêtres et la garde du bétail familial.. A 13 ans, il décide d’aller à Ouagadougou, un saut dans l’inconnu. il survit en faisant de petits boulots, un travail précaire qui lui permet à peine de manger à sa faim. Il tient bon jusqu’à ce que la situation s’améliore au début de l’année 1970 quand il commence à vendre des billets de loterie, une activité qui lui servira de tremplin pour entrer plus tard dans le commerce des deux roues. En 1978, il crée « Volta Moto », devenue « Burkina Moto » après le changement de nom du pays en août 1984, une société spécialisée dans la distribution et la commercialisation de vélos et motos, moyens de transport par excellence au Burkina. Il fonde la Société Burkina Transport en 1986, dédiée à l’approvisionnent en carburant des dépôts de la Société Nationale d’Hydrocarbures (Sonabhy), puis s’intéresse aux assurances, (Union des Assurances du Burkina), la grande distribution, (Société de distribution de produits de grande consommation), le crédit à la consommation avec la Société Burkinabè d’Equipements (SBE), auprès de laquelle des milliers de fonctionnaires et de salariés s’endettent pour soit, acheter une moto, soit pour acquérir un terrain d’habitation.
En termes de reconnaissance, au Burkina, j’ai gravi plusieurs échelons jusqu’au grade de Grand Officier de l’Ordre de l’Etalon auquel les autorités m’ont élevé en 2019. J’ai également reçu, dans mon pays, en Afrique et à l’international, plusieurs distinctions et prix pour mon dynamisme et ma vision dans l’entrepreneuriat