Idrissa Nogo, coordonnateur du Mouvement plus rien ne sera comme avant (M/PRSCA), a condamné « l’arrestation musclée » de Safiatou Lopez Zongo, une militante des droits de l’Homme au Burkina connu pour son franc parler. Une écoute téléphonique impliquant M. Nogo et Mme Lopez avait opposé les deux leaders d’Organisation de la société civile qui se sont trimbalés devant les instances judiciaires.
« Safiatou Lopez Zongo et moi, avons eu ces derniers mois de grandes dissensions, de grandes divergences, voire, des différends aux chaudes empoignades à la limite même de la haine viscérale… Mais rien ne justifie son arrestation musclée et irrégulière », a écrit sur sa page Facebook, M. Nogo.
Selon lui, « comme l’a reconnu la hiérarchie policière commise à son arrestation », les Burkinabè notamment des acteurs de la société civile dont un regroupement qui ont demandé la libération de Dame Lopez, « attendent d’en connaitre les mobiles » de l’interpellation de la présidente de l’Association pour la promotion de la démocratie et la participation citoyenne (APDC) pour « aviser ».
Le procureur du Faso a sorti une note hier vendredi 31 août pour indiquer que Safiatou a été arrêtée parce qu’elle est « suspectée » de tentative de faire évader des prisonniers détenus à la Maison d’arrêt et de correction de l’armée (MACA).
Mathias BAZIE
