Les membres de l’Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB) en arrêt de travail à partir de ce mercredi 9 août depuis 6h, ont, au cours d’une conférence de presse, ce 9 août, demandé le président du Faso ou le Premier ministre comme interlocuteur.
Les propos du ministre de la Sécurité intérieure a provoqué de l’émoi au sein des routiers qui réagissent par un arrêt illimité de travail : « la sortie médiatique du ministre de la Sécurité intérieure est méprisable », a martelé le président de l’Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB), Brahima Rabo.
Pour lui et ses camarades, « dans son propos à Tenkodogo, Simon a ovationné les forces de sécurité pour leur exploit tout en les rassurant de son soutien indéfectible». Ils estiment que le discours du ministre est à « prendre au sérieux ».
Ce qui a, à les en croire, « gonflé à bloc les forces de sécurité ». Par conséquent, les routiers disent « ne pas se sentir en sécurité ». Ils ont aussi exprimé le besoin d’être rassurés. Pour ce faire, ils souhaitent ne pas avoir à faire à Simon comme interlocuteur, mais le président du Faso ou le Premier ministre.
L’UCRB, c’est 19 000 membres composés de chauffeurs d’hydrocarbures, de marchandises, agrégats, bois de chauffe, transports en commun…
Par Boureima DEMBELE
