Le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) réagissant à l’assassinat des enseignants à Comin-Yanga estime que l’Etat doit prendre « des dispositifs spécifiques de protection du personnel de l’Etat ».
Le vendredi 26 avril 2019, à Comin-Yanga dans la province de Koupelgo, région du Centre-est, cinq de nos braves enseignants ont été lâchement assassinés par des individus armés non identifiés.
Une fois de plus le terrorisme s’attaque lâchement non seulement à nos paisibles populations, mais cette fois aux symboles de la grandeur de notre nation ; c’est-à-dire à la laïcité et à l’instruction.
La laïcité est une valeur de notre république, en tant que ciment de la cohésion sociale.
De l’instruction naît la grandeur des nations. Assassiner les agents de l’instruction c’est compromettre et anéantir le futur de notre nation.
Le Congrès pour la Démocratie et le Congrès (CDP) condamne avec énergie et vigueur ces assassinats.
Le CDP appelle l’ensemble des populations du Burkina Faso à l’union sacrée contre le terrorisme par la vigilance, la confiance et à la collaboration avec nos Forces de défense et de sécurité.
Le CDP interpelle vivement le gouvernement à prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger l’ensemble des populations du Burkina Faso.
Le CDP invite le gouvernement à initier sans délais des dispositifs spécifiques de protection du personnel de l’Etat en particulier le personnel enseignant des zones d’insécurité, et à garantir à tous les élèves l’accès sécurisé aux établissements d’enseignement.
Le Burkina Faso ne saurait fléchir face au terrorisme.
Le Burkina Faso reste un pays uni avec sa population plurielle. Il est riche de ses hommes et de ses femmes, force incontournable de son développement.
Démocratie – Progrès – Justice
Ouagadougou, le 27 avril 2019
Pour le Bureau Politique National,
Le Président
Wend-Vennem Eddie Constance KOMBOIGO