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Assemblée nationale burkinabè: une institution « mal gérée », selon le parti du leader de l’opposition

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Des membres du groupe parlementaire UPC

L’assemblée nationale burkinabè qui a à sa tête « un homme fort » est actuellement « mal gérée », ont regretté jeudi 2 février 2017 des députés du parti du leader de l’opposition (Zéphirin Diabré), l’Union pour Progrès et le Changement (UPC), face à la presse à Ouagadougou.

« L’homme fort a naturellement tendance à tout régenter et devient avec le temps le centre incontournable sous peine de sanction, de toute décisions importantes », a affirmé Alitou Ido, président sortant du groupe parlementaire UPC.

Selon le député Ido, « du point de vue managériale notre Assemblée est mal gérée », souhaitant une « entrée de l’opposition dans la questure », et l’ouverture d’une « enquête parlementaire dirigée par l’opposition sur la gestion financière de l’Assemblée nationale dans son entièreté ».

« Une fois l’opposition à la questure cela permettrait naturellement de suivre l’ensemble des flux financiers et de dénoncer tout écart de gestion financière », a-t-il indiqué.

L’Assemblée est le « territoire incontesté de Salifou Diallo (président de l’organe législatif) qui a des commentaires par endroits désobligeants », a dénoncé le président sortant du groupe parlementaire UPC Alitou Ido.

M. Diallo « confond à souhait ses deux fonctions : celle de président du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP, parti au pouvoir) et celle du premier responsable » du parlement, a laissé entendre M. Ido face à la presse.

Alitou Ido a profité de l’occasion pour présenter la nouvelle équipe du groupe parlementaire UPC dont le président est Daouda Simboro.

Mohamed ZOUNGRANA