« Asseyons-nous et Discutons: Citations, Analyses, Réflexions, et Paroles Fortes du Président Gbagbo » est un livre de Feumba Samen Abi Chône Anne-Marie qui est actuellement en librairie, « révèle la pensée philosophique et politique » de l’ex-chef d’Etat ivoirien. Découvrons en avant-goût du livre, la Préface, l’Avant-propos, la Critique de l’éditeur.
Asseyons-nous et Discutons n’est pas un simple déroulé de citations, d’analyses, de réflexions, et de paroles fortes du président Gbagbo. Il est plus que ça. Il révèle sa pensée philosophique et politique. Ce qui a fait dire à Nadine Orego, éditrice à La Doxa Editions, que ce livre ‘a des allures d’une biographie.’ Analysant le contenu de cet ouvrage, Dr. Ahoué Djié écrit que Asseyons-nous et Discutons, est le « fruit de la pensée » du président Gbagbo. Poursuivant, il explique. Ce livre ‘éclaire le lecteur sur la vision, les convictions et les ambitions de Laurent Gbagbo pour la Côte d’Ivoire et pour l’Afrique autour des sujets majeurs que sont la santé, l’éducation, la solidarité et la démocratie.’
Asseyons-nous et Discutons est un livre poignant. On y découvre ‘le parcours d’un homme aux mains nues mais au cœur armé de courage et de conviction, un homme qui, depuis sa jeunesse, a mené sans jamais faillir, la lutte pour l’instauration de l’état de droit en Côte d’Ivoire et sur le Continent noir; un homme qui a largement aidé son pays à entrer dans la modernité démocratique, mais aussi et surtout, un homme qui une fois élu et installé au pouvoir comme Président de la République, a été en bute à des forces rebelles appuyées par des intérêts étrangers.’ Analyse Me. Joseph Kokou Koffigoh.
Bien ficelé, Asseyons-nous et Discutons est ‘un instrument de VERITE, de COMBAT et de la CRITIQUE.’ Analyse Dr. Ahoué. L’approche de cet ouvrage étudie, décrit, et explique l’homme Gbagbo par lui-même.
Livre pionnier dans ce type d’analyse politique en Afrique, il révèle plusieurs facettes de Laurent Gbagbo. Sa pensée et sa philosophie politique, non seulement à travers son discours, mais aussi à partir de la perception que des penseurs, politiques, journalistes, chercheurs, intellectuels…ont de lui.
Asseyons-nous et Discutons est un livre dense en information. Il ‘pourrait servir de réservoir aux chercheurs pour agrémenter leurs travaux, quel que soit la discipline. Les idées politiques référencées ont également l’avantage de canaliser l’utilisateur dans le tuyau de sa recherche ou de l’aider dans la construction des objectifs ou des hypothèses constituant la charpente des thèses à développer. Cet ouvrage représente donc pour les chercheurs et autres férules de l’écriture et de la philosophie politique une banque de données.’
Avant-Propos
« Gbagbo est un criminel. » Médisance! « Il a perdu les élections. » Mensonge! Comme le dit un proverbe Africain « le mensonge donne des fleurs mais pas de fruits. » Le mensonge, disait Maxime Gorki, « est la religion des esclaves et des patrons. » L’écran de fumée s’est peu à peu dissipé. Les langues de plus en plus se délient. Elles critiquent la partialité et l’acharnement de la CPI. Qui l’eût cru, il y a à peine quelques années, quand, comme sous le colonat, le président Gbagbo était déporté nuitamment à La Haye?
Pourquoi ce livre?
Le discours de l’orateur étant sa pensée, ce sont « les mots » qui décrivent le mieux, l’état d’esprit d’un Homme. Ce livre est une compilation sélective des discours du président Laurent Gbagbo. Ce que son auteur avoue vouloir montrer, c’est le « fruit de sa pensée. » Il éclaire le lecteur sur la vision, les convictions et les ambitions de Laurent Gbagbo pour la Côte d’Ivoire et pour l’Afrique autour des sujets majeurs que sont la santé, l’éducation, la solidarité et la démocratie. Ces sujets sont, selon le président Gbagbo, les conditions du développement économique, politique et social durable de l’Afrique. L’entrée choisie par l’auteur est la force des mots, c’est-à-dire ses discours.
Quelle est la référence de ces discours?
Les discours en apparence, sont peu de chose. Or les prohibitions, les rites et rituels qui les frappent, les circonstances dans lesquelles ils sont prononcés, les pensées autour desquelles ils s’articulent agissent comme un lien social. Leurs relations avec l’attente sociale et avec le pouvoir montrent qu’ils sont des éléments médiateurs entre sacré et profane, entre fusion et profusion d’un homme avec son auditoire. Dans L’Ordre du discours qui est la leçon inaugurale prononcée le 2 Décembre 1970 au Collège de France, Michel Foucault[1] pose l’hypothèse selon laquelle « dans toutes les sociétés, la production du discours est à la fois contrôlée, sélectionnée, organisée et redistribuée par un certain nombre de procédures qui ont pour rôle d’en conjurer les pouvoirs et les dangers, et d’en maitriser les événements aléatoires, d’en esquiver (…) la matérialité. » Pour Foucault en effet, les idées fortes du discours sont leur réalité matérielle, leur durée qui nous échappe, les pouvoirs et les luttes dont elles sont porteuses. Et à cela, quoi d’étonnant, puisque le discours, la philosophie l’a montré, tient son pouvoir d’une norme valable à un moment donné. Il est pour ce faire distingué et contrôlé. Le discours selon la psychanalyse n’est pas seulement un ensemble de significations contraignantes mais un vecteur d’instauration du lien social. L’histoire nous enseigne que le discours ce n’est pas seulement ce qui traduit les luttes ou les systèmes de domination, mais ce pour quoi on lutte, le pouvoir dont on cherche à s’emparer. Il faut donc prendre au sérieux la « force des mots. »[2]
Dans l’Essai pour introduire en philosophie le concept de grandeur négative, Kant imagine un homme de dix degrés d’avarice qui s’efforce de douze degrés vers l’amour du prochain tandis qu’un autre, avare de trois degrés, et capable d’une intention conforme de sept degrés, produit une action généreuse de quatre degrés. Kant conclut que le premier est moralement supérieur au second. Peut-être devrait-on se soumettre à une semblable arithmétique des mérites pour juger la portée de Asseyons-nous et Discutons. Ce livre se situe, de toute évidence du côté de l’avare de dix degrés, et l’on aurait sans doute une appréciation plus juste de son mérite si l’on savait prendre en compte, les intérêts économiques, politiques, militaires et diplomatiques dont il doit triompher. Ceci n’est jamais aussi vrai que lorsqu’un « petit rien » tente de battre en brèche un « grand tout, » c’est-à-dire, toutes les vilenies, les propagandes, les tartufferies médiatiques que les forces impérialistes ont imposé et imposent encore, dans le traitement de ce qu’elles ont appelé « la crise postélectorale en Côte-d’Ivoire. »
Comme le disait le philosophe Michel Terestchenko, « Il n’est rien qui soit digne chez les grands esprits que la liberté qu’ils s’autorisent de prendre avec les opinions dominantes, nous perturbant jusque dans nos certitudes les plus assurées. »
En tant qu’intellectuel, l’auteur de cet ouvrage proclame l’innocence du président Gbagbo et défend sa probité, mais qu’on ne lui dise pas qu’il critique la Communauté dite internationale. Tout au contraire, en discréditant le prestige de la CPI et de « l’impérialisme pénal, » il se rend comptable de la vérité. Il ne met pas en péril la sécurité collective, mais réprouve l’injustice faite au président Gbagbo.
Le syntagme, « Asseyons-nous et Discutons » est une formule que Laurent Gbagbo n’a de cesse répété dans son combat pour l’avènement du multipartisme en Côte-d’Ivoire. Il fait le panégyrique de Laurent Gbagbo à travers son amour du dialogue, de la tolérance et de la paix. En effet, homme du terroir, Laurent Gbagbo depuis son combat pour les libertés, s’est inspiré du cadre anthropologique de l’arbre à palabre. Il s’agit à la fois, d’un lieu de discussions longues et houleuses, d’un lieu de la parole et de l’écoute. Comme le sablier n’existe pas en Afrique, l’arbre à palabre est le lieu privilégié des joutes oratoires, de la liberté d’expression, du respect et de la résolution des conflits. Asseyons-nous et Discutons, renvoie ainsi, l’Homme au cœur du dialogue, de la tolérance, de la paix et de la concorde:
« C’est parce que nous sommes convaincus que la parole libère l’homme et qu’elle guérit que nous avons organisé le forum de la réconciliation en lançant à l’ouverture “dites seulement une parole et la Côte d’Ivoire sera guérie“. »
Il renvoie ainsi à la passion indispensable à l’homme politique habité par une « vision » et des « convictions, » faute desquelles il ne serait qu’un opportuniste, l’un de ces « hommes politiques professionnels sans vocation. » C’est pourquoi « Séplou Gbagbo » agit toujours de telle sorte qu’il considère l’humanité dans la personne d’autrui toujours comme une fin et jamais comme un moyen. La « compilation » de ces discours n’est pas seulement un message destiné à être déchiffré, c’est aussi et surtout un produit, « une banque de données » que l’auteur livre à la fois à l’appréciation des intellectuels et du grand public, dont la valeur se définira dans sa relation avec d’autres produits moins rares, plus opposés. L’auteur offre ainsi à la postérité, avec une prodigalité infinie, la magnificence du « Woody de Mama. » Sous ce rapport, ce livre est le point de cristallisation de la VERITE, du COMBAT et de la CRITIQUE.
Ce livre est un instrument de VERITE
Instrument de VERITE, c’est-à-dire, un outil qui exprime la conformité ou la fidélité d’une idée ou d’un jugement avec son objet, Asseyons-nous et Discutons, montre comment la conformité de ce que le président Laurent Gbagbo dit ou pense avec ses actes et ses actions politiques est irréfragable. C’est la « vérité des mots (…) tenus par lui-même. » Mais les mots ne suffiraient pas pour exalter l’altruisme et l’humanisme du président Laurent Gbagbo, aussi l’auteur leur adjoint-il ses actes, la relation fusionnelle et quasi-charnelle qu’il entretient avec le peuple de Côte d’Ivoire. Il a fait passer le souci des Ivoiriennes et des Ivoiriens avant le souci de soi. En fait, malgré les menaces, les turpitudes, les humiliations, les pressions internationales ou son transfèrement à « Scheveningen–le camp de déportation des nègres insoumis, » ce qui n’a pas changé chez le président Gbagbo, c’est son objectif ultime d’Homme d’Etat: la défense des intérêts de son pays.
Embastillé à Scheveningen, il a réussi par son charisme, par ses convictions et par l’esprit qui l’animent à fédérer une foule d’hommes et de femmes, de jeunes et de moins jeunes au-delà de la Côte d’Ivoire, en Afrique et dans le monde autour des idéaux qui l’animent et de son combat pour la dignité de l’Homme Africain. Comme le rappelle la formule de Richard Nixon, « le politicien suit le peuple alors que le peuple suit l’homme d’Etat. » En effet, ce qui distingue l’Homme d’Etat qu’est Laurent Gbagbo des hommes politiques en terre d’Eburnie, c’est qu’il s’inscrit en permanence dans l’action et dans la responsabilité. Aussi, c’est parce que Laurent Gbagbo est un Homme d’Etat que l’Afrique digne le suit. Il est en outre, « un enfant des élections. » N’étant ni héritier, ni coopté, c’est par le suffrage universel qu’il a conquis ses postes de responsabilité. Doté de l’arme de « la tranquillité, » des ressources qu’il tire de « la lecture de la Bible » et de « la vigueur dans la résistance, » c’est en combattant de la liberté et avec piété que Laurent Gbagbo affirme avec assurance: « nous irons jusqu’au bout. »
Ce livre est ainsi un instrument de COMBAT
Comme instrument de COMBAT, ce livre à travers les discours de Laurent Gbagbo lève un coin de voile sur les travers de l’impérialisme pénal. En effet, c’est en Afrique, au début de ce siècle lors du « procès Procureur CPI contre Laurent Gbagbo » que l’impérialisme pénal a fait son entrée sur la scène mondiale. Voici venu le temps de l’expansion pénale internationale comme moyen sournois de pressions et de menaces, de la croissance économique comme principe d’accumulation, de domination économique et politique. Aucune considération éthique n’est autorisée à entraver la progression de la domination de l’idéologie libérale. Les principales égéries de ce capitalisme débridé, ont fait leurs armes au FMI ou à la Banque mondiale. Mépris de la loi, justification de l’illégalité, éclatement des structures sociales sont leur mot d’ordre. Au contraire d’Alassane Ouattara ou de Nicéphore Soglo porteurs de la langue bifide, issue des institutions de la haute finance, « Gbagbo n’est pas sorti du pré-système-professionnel-politique du genre FMI. » Il n’a pas été coopté par les loges. Il ne leur doit rien. La légitimité de son pouvoir procède de la volonté des Ivoiriens et des Ivoiriennes. Sa parole est « pure de tout mensonge (…) et limpide comme l’eau de pluie. » Son Manifeste est taxé de révolutionnaire à tort alors qu’il est avant tout humaniste. Il proclame qu’il est venu le temps, que le Peuple Africain, longtemps bafoué dans son intégrité et dans sa dignité, manifeste sa volonté de progrès, pour que la pauvreté et la misère soient anéanties. Qu’il proclame sa souveraineté et son indépendance dans la gestion de ses ressources. Il sait que le chemin est rude, qu’il y aura des gens exténués ou résignés, mais il proclame que c’est à partir de la CPI que l’Afrique digne rompra « les chaînes de l’esclavage. » Asseyons-nous et Discutons est ainsi, un instrument de communication qui exalte la richesse intérieure et l’humanisme du prisonnier politique le plus célèbre de Scheveningen et une Ode à la Rédemption, c’est-à-dire, un chant qui met l’accent sur le mystère du Salut du président Gbagbo: humilié et incarcéré injustement par la « justice » de l’Homme, mais racheté par Dieu qui lui rend la Liberté divine. « Séchez vos larmes » dit-il, et poursuivons le combat!
Ce livre est par ailleurs, un instrument de CRITIQUE
Critique de la vilénie et de la tartufferie des politiques sans aucune consistance morale! Critique de l’impérialisme sauvage et amoral qui presse, broie, aliène l’Homme et le transforme en objet!
Critique de l’injustice des institutions censées être de justice qui transforment l’innocent en meurtrier alors qu’elles flirtent avec les scélérats!
Critique du recours abusif à la guerre contre les dirigeants antisystèmes des petits pays.
En privilégiant les constances linguistiquement pertinentes de la pensée que sont les discours du Président Gbagbo, l’auteur déconstruit les artefacts, les narrations qui ont transformé de façon performative les réserves de la population occidentale en mouvement d’adhésion tous azimuts. En réalité, l’impérialisme est monté crescendo, de la diabolisation médiatique du président Laurent Gbagbo, à la rationalité de l’intervention de la coalition économique, militaire, politique, diplomatique et pénale (rebelles-France-ONUCI) contre le régime de la Refondation. Il a commis une bassesse dans l’arrestation du président élu démocratiquement et dans son transfèrement à La Haye.
A tous les Ivoiriens et à tous les Africains, l’auteur de ce livre leur dit, « séchez vos larmes » car il y a lieu d’espérer dans ce présent qui pleure en des lendemains qui chantent. En effet, la flamme de l’espérance que le président Gbagbo a plantée dans leur cœur éclaire et éclairera encore de grands pans de leur vie et de celle des générations futures de sa lumière éternelle. Il est fondé sur un acquis de la conscience que rien, sauf le désastre de notre propre abjuration, ne pourra éteindre la flamme de l’espérance qui éclaire nos cœurs.
Docteur Ahoué Djié
Préface
J’ai accepté de bon cœur de préfacer cet ouvrage de Monsieur Samen Feumba pour une seule et unique raison: C’est à cause et pour la cause de l’ex Président Laurent Gbagbo de Côte d’Ivoire dont des milliers de citations, analyses et prises de position, constituent le fil conducteur du livre de l’auteur.
On y découvre le parcours d’un homme aux mains nues mais au cœur armé de courage et de conviction, un homme qui, depuis sa jeunesse, a mené sans jamais faillir, la lutte pour l’instauration de l’état de droit en Côte d’Ivoire et sur le Continent noir; un homme qui a largement aidé son pays à entrer dans la modernité démocratique, mais aussi et surtout, un homme qui une fois élu et installé au pouvoir comme Président de la République, a été en bute à des forces rebelles appuyées par des intérêts étrangers; ils ont semé la guerre dans son pays, et l’ont divisé; ce Laurent Gbagbo a, malgré ces courants contraires, œuvré de toutes ses forces pour réunifier son pays et ramener la paix, au point de faire diriger son gouvernement par l’un des chefs rebelles.
C’est hélas, cet homme-là qui, après les élections présidentielles contestées de 2010 qu’il avait remportées suivant une décision motivée de Conseil Constitutionnel de son pays, a appelé à recompter les bulletins sortis des urnes pour éviter que ne se prolonge la contestation porteuse de tous les dangers.
Je peux en témoigner, puisque j’étais le Chef de la Mission d’Observation Électorale de l’Union Africaine.
Hélas, l’ONU dont la raison d’être est de promouvoir la paix dans le monde, a appuyé par des résolutions et par les armes l’ancienne puissance coloniale et les forces de la rébellion pour lancer un assaut final et meurtrier sur Abidjan. Les forces armées nationales ont résisté, mais ont été débordées par l’ampleur et la puissance de feu de la coalition. Il y eut des milliers de morts et le Chef de l’État, dont la résidence a été bombardée pendant qu’il s’y était retranché avec sa femme Simone, des membres de sa famille et des collaborateurs, fut capturé et déporté au nord du pays puis finalement livré à la Cour Pénale Internationale (CPI) où se déroule son procès interminable.
« Le temps est l’autre nom de Dieu, » disait Laurent Gbagbo quand il était au pouvoir. Le temps aidant, des milliers de voix s’élèvent dans le monde pour sa libération, pour la libération du Ministre Blé Goudé son jeune compagnon de lutte, celle de sa femme Simone Ehivet Gbagbo en prison elle aussi, mais en Côte d’Ivoire, et la libération des centaines de prisonniers encore détenus dans le cadre de ce qu’il est convenu d’appeler la crise post-électorale. Je fais partie de ceux qui mènent cette lutte de libération même si le combat ressemble à celui de David contre Goliath. Mais l’histoire nous enseigne que malgré ses petits moyens, la victoire est revenue à David. C’est toujours dans ce but que le célèbre et centenaire écrivain Ivoirien Bernard Dadié et moi-même avons lancé une pétition internationale que des millions de gens dans le monde se dépêchent de signer pour marquer leur solidarité envers Laurent Gbagbo, comme ils l’ont faits jadis en exigeant la libération de Nelson Mandela.
Le livre de Monsieur Samen Feumba, « Asseyons-nous et discutons, » devient par là même un outil précieux pour connaître les pensées profondes de ce grand patriote panafricain qu’est le Président Laurent Gbagbo. Les mots forts et de sagesse qu’il prononçait tout au long de son parcours, comme opposant ou comme Chef d’État figurent largement ici, et témoignent de la hauteur et de la vision de cet homme que des forces obscures ont traîné et traînent dans la boue en l’accusant de crime contre l’humanité. L’humanité n’accepte pas ce procès partial unilatéral et injuste commandité par ceux qui ont bafoué les droits d’un peuple à vivre dans la paix.
« Asseyons-nous et discutons » est justement le slogan favori de Laurent Gbagbo, même confronté aux pires adversités. C’est un appel permanent au dialogue, qui démontre, s’il en était encore besoin, que l’accusé a toujours préféré le dialogue à la confrontation armée, la paix à la violence.
J’adresse mes plus vives félicitations à l’auteur le Docteur Samen Feumba et recommande son livre à tous ceux qui recherchent la vérité sur Laurent Gbagbo, au-delà des clichés colportés par l’ignorance ou les forces obscures.
Joseph Kokou Koffigoh,
Avocat, ancien Bâtonnier,
Ancien Premier Ministre du Togo,
Président d’honneur de la Ligue Togolaise des Droits de l’Homme,
Ancien chef de la Mission d’Observation de l’Union Africaine
pour les Présidentielles 2010 en Côte d’Ivoire,
Ecrivain-poète.
Avis critique de l’Editeur
Le sens du dialogue est mis en avant dans cet ouvrage pour montrer toutes les phases de conciliations, des ratés, de dialogue et de contre-dialogue que la Côte d’Ivoire a tenté pendant de longues années jusqu’au soir de la crise post-électorale de 2011, qui s’est soldée par l’un des échecs sans précédents de la démocratie imposée en Afrique.
Asseyons-nous et Discutons est le choix qu’avait fait un homme, l’ancien président de la République de Côte d’Ivoire: Laurent Gbagbo, pour garder la nation unie et forte. Ce livre c’est aussi l’occasion d’analyser le jeu des acteurs: locaux, régionaux et internationaux.
Il a des allures d’une biographie.
Nadine Orego
Points de vente
Ce livre est commercialisé en France et à l’étranger à travers les réseaux de distribution de La Doxa Editions. En France, il est/sera disponible à Amalivre, Librairie L’harmattan, Librairie Présence Africaine, Librairie Terra Nova… A l’étranger vous trouverez ce merveilleux livre en Suisse, au Canada, dans les Dom-Tom, au Gabon, au Cameroun, au Congo,… Et dans le monde, vous pouvez vous l’en procurer via la vente en ligne sur le site internet de l’Editeur: ladoxa-editions.com, ou sur amazon.com, libraire.com, et fnac.com. Enfin, grâce aux réseaux Dilicom, vous pouvez commander Asseyons-nous et Discutons à tout moment chez les libraires.
Prix: €20 – $22 – FCFA13,000
La Doxa Editions
Conseils pour vos achats
Nous vous conseillons de compléter votre achat de ‘Asseyons-nous et Discutons,’ avec l’ouvrage intitulé ‘Les guerres secrètes antiGbagbo.’ Partant des postulats différents, et donc des angles d’attaque ou d’analyse distincts, ces ouvrages exploités ensemble donnent au lecteur une meilleure compréhension et une vue plus large de la ‘guerre antiGbagbo’ déclenchée dès l’accession au pouvoir en 2000 de ce souverainiste Africain de la fin du XXe siècle et du début du XXIe siècle.
Cet essai que nous vous recommandons, est pour certains, un livre de prédilection. Pour d’autres, ‘Les guerres secrètes antiGbagbo,’ qui par anticipation a abordé la catastrophe qui se produit en ce moment à la CPI, est l’un des meilleurs livres non pas descriptif, mais analytique de la crise Ivoirienne.
Extrait de la Préface de ‘Les guerres secrètes antiGbagbo,’
‘Les guerres secrètes antiGbagbo’ a le mérite de mettre en évidence tout le mécanisme de la francafrique qui agit comme une entreprise de bandits de grand chemin avec un conseil d’administration présidé par le président Français, seul membre permanent.
Les détails croustillants des divers récits du livre constituent un vrai site web de la francafrique et révèle au monde entier les raisons profonde de la souffrance du peuple de Côte d’ivoire symbolisé par l’intraitable Laurent Gbagbo, nouvelle incarnation de l’espérance promise à l’humanité.
Dr. Ahoua Don Melo, ex-ministre et ex-Directeur général du BNETD,
Porte-parole du Gouvernement du Pr. Gilbert Aké N’Gbo
Autres Ouvrages
Vous pouvez aussi vous procurez sur Amazon.com, les deux dernières publications en Anglais de Dr. Samen. Exposing the evil deeds of darkness: Prosperity Gospel Churches in Africa dont la première édition a été publiée le 13 Mai 2016 et la seconde le 1er Avril 2017. Et Restoring Trust: What happened and what can be done, édité le 17 Mars 2017. Ces deux livres ont des fondements anthropologique, historique, et politique.
Exposing the evil deeds of darkness, pose de nouvelles bases d’analyse aux critiques très souvent faites aux églises de prospérité/de réveil. Il Déconstruit ces ‘commerces spirituels’ en mettant en exergue la fibre magico-satanique sur laquelle ces ‘échoppes’ s’appuient pour attirer des ouailles qu’ils aveuglent et appauvrissent culturellement, intellectuellement, et spirituellement. Cet ouvrage montre que ce business dont Christ est le seul produit sur les étals, contribue au tassement mental des intellectuels(?), dorénavant incapables de produire une réflexion soutenue sur les questions de développement du Continent. Toutes leurs connaissances se résumant à quelques versets bibliques qu’ils psalmodient sans comprendre leur portée spirituelle, politique, juridique, ou morale.
Le second, Restoring Trust, met en avant la destructuration des valeurs spirituelle, religieuse, politique, culturelle, sociale, de l’Afrique précoloniale, par les administrateurs/missionnaires esclavagistes-colonialistes. Pillage spirituel et culturel qui a vidé l’Afrique de sa spiritualité, introduit sur le Continent d’une part les fondements d’un faux Christianisme dont les excroissances sont la prolifération des églises satanistes ruineuses et d’autre part construit le soubassement du système de domination qu’ils perpétuent à travers les guerres et coups d’Etat, qui accélèrent les mécanismes d’exploitation du Continent.
Ces livres sont référencés dans certains think tank Américains comme Christian Research Institute. Ils font aussi partie des bases de données de certaines organisations comme Xenos, et sont exploités comme sources documentaires en Intercultural studies et en contextualization par des professeurs de certaines universités Américaines. Des pasteurs et des journalistes se sont aussi saisis de ces ouvrages. Certains Magazine comme World Magazine Group a publié un pan entier du premier livre comme lead article.
Ces livres seront-ils traduits en Français? Sûrement. Pour répondre aux attentes de certains journalistes et lecteurs.
En collaboration avec
Me. Joseph Kokou Koffigoh
Dr. Ahoué Djié
Dr. Ahoua Don Melo
Nadia Orego
La Doxa Editions
[1] Michel Foucault, L’Ordre du discours, Flammarion, Paris, 1971, p.11.
[2] Reinhart Koselleck, « Histoire des concepts et histoire sociale, » in, Reinhart Koselleck, Le futur passé. Contribution à la sémantique des temps historiques, Paris, EHESS, p.99.