Le Burkina Faso se prépare pour l’opérationnalisation de l’assurance maladie universelle, une loi adoptée en septembre 2015 sous la transition, qui doit voir, pour son aboutissement, la création d’une Caisse nationale, selon le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Clément Sawadogo, après un Conseil de cabinet au Premier ministère lundi 25 septembre 2017.
« Le chef du gouvernement (Paul Kaba Thiéba) a voulu que nous puissions avoir une séance interministérielle avec quelques ministres concernés directement par le dossier, parce qu’il y a eu une étude économique, financière, de faisabilité et une étude actuarielle qui va permettre de fixer les différentes paramètres pour faire aboutir le régime d’assurance maladie universelle », a confié le ministre Sawadogo au sortir de la rencontre.
Pour lui « c’est un dossier dans lequel on ne peut pas aller de manière aventurière, parce qu’une fois que les prestations démarrent, elles ne doivent plus s’arrêter, donc il faut réunir tous les prérequis nécessaires », affirmant que le gouvernement s’affaire pour « faire le maximum » à l’échéance de février 2018 que la loi lui donne pour son opérationnalisation.
« Les instructions que nous avons reçu de ce Conseil de cabinet, c’est que dans les jours qui viennent, nous devons mener des concertations avec l’ensemble des partenaires concernés », a-t-il indiqué.
« Le Premier ministre souhaite que nous les (concertations) menions de manière encore plus large pour pouvoir requérir l’accord et l’accompagnement de tous ceux qui vont être des partenaires dans la mise en œuvre de ce dossier à savoir ceux qui voudraient apporter des cotisations, des contributions, ceux qui devraient intervenir soit à un niveau technique, d’organisation comme mutuel social, les employeurs, les employés, les syndicats, pour que tous les éléments de base soient réunis à la mise en œuvre du système d’assurance maladie universelle », a dit le ministre Clément Sawadogo.
Par Daouda ZONGO