Les membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont condamné dans les termes les plus énergiques les attaques terroristes « odieuses » qui ont fait des victimes civiles au cours des derniers mois au Burkina Faso, notamment l’attaque perpétrée dans la ville burkinabè de Barsalogho le 24 août.
Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a fermement condamné, mardi 27 août, cette attaque meurtrière dans la ville de Barsalogho, située dans la région Centre-Nord.
Nécessité de traduire en justice les auteurs
Dans une déclaration à la presse publiée jeudi soir, les membres du Conseil de sécurité ont exprimé leur plus profonde sympathie et leurs condoléances aux familles des victimes ainsi qu’aux autorités de transition et au peuple burkinabè, et ont souhaité un prompt et complet rétablissement aux blessés.
Ils ont souligné la nécessité de traduire en justice les auteurs, organisateurs, financiers et commanditaires de ces actes de terrorisme répréhensibles.
Les membres du Conseil se sont déclarés préoccupés par la situation sécuritaire au Burkina Faso et par la dimension transnationale de la menace terroriste dans la région du Sahel.
Mardi, le porte-parole du Secrétaire général, Stéphane Dujarric, a exprimé la solidarité du chef de l’ONU « avec les autorités de transition dans leur lutte contre le terrorisme » et les a appelées « à veiller à ce que les responsables de ces actes ignobles rendent des comptes ».