Les populations de Ouagadougou ont été réveillées, dans la nuit du jeudi à vendredi 23 août 2019, des tirs d’armes à feu en provenance du camp Guillaume Ouédraogo, en centre-ville de la capitale burkinabè.
Dans un communiqué rendu public ce 23 août dans l’après midi, le ministère en charge de la Communication, porte-parole du gouvernement, fait savoir que c’est une réaction de militaires et précise que « …cette situation est l’expression d’un ressentiment par rapport à l’attaque de Koutougou ».
La note explique que l’Etat-major général des Armées après s’être rendu sur les lieux « a obtenu le retour du calme et de la sérénité ».
Quelques jours avant, soit le 21 août, le bruit d’une manifestation des militaires a circulé dans la ville. Mais l’Etat-major général des Armées avait démenti cette information à travers un communiqué dans lequel il disait de « faire fi des rumeurs mettant en cause le moral de la troupe ».
Revendiquée par le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans, l’attaque de Koutougou a fait 24 morts, des blessés et des dégâts matériels. La réaction des Forces de Défense et de Sécurité burkinabè a permis de neutraliser plusieurs assaillants, selon un communiqué de l’armée.
Un deuil national de trois jours a été décrété pour la circonstance et court du 23 au 25 août 2019.
Par Boureima DEMBELE