Le Groupe de soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM), principale alliance terroriste du Sahel liée à Al Qaïda, a revendiqué l’attaque contre une position des militaires dans le Nord du Burkina, selon des sources médiatiques. L’offensive qui a été perpétrée lundi dernier a causé la mort de 24 militaires burkinabè.
Le 2 mars 2018, la double attaque terroriste coordonnée à Ouagadougou contre l’ambassade de France et l’état-major général des Armées burkinabè, a été revendiquée le lendemain de l’offensive par le même groupe terroriste.
Le GSIM mène des attaques brutales notamment contre les forces régulières des pays du Sahel principalement le Mali, le Burkina, le Niger et le Tchad.
Ce groupe terroriste est né le 1er mars 2017 de la fusion des groupes Ansar-Dine, dirigé par le Malien Iyad Ag Ghali, Al-Mourabitoune de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, l’Emirat du Sahara, une branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et de la Katiba du Macina de Amadou Koufa.
Par Bernard BOUGOUM