Tout en condamnant l’attaque terroriste du dimanche 13 août 2017, au café Aziz Istanbul, attentat qui a fait 18 morts et une vingtaine de blessés, l’ancien ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, détenu à la Maison d’arrêt et de correction des armées (Mac), il y a presque deux ans, réagit sur sa page Facebook. Celui qui est accusé de «trahison» suite à la tentative de putsch militaire de septembre 2015 et dont le groupe du travail de l’Onu dénonce la détention arbitraire et demande la libération immédiate, présente ses condoléances aux familles des victimes, souhaite un prompt rétablissement aux blessés, exprime sa compassion au peuple du Burkina Faso, adresse ses félicitations aux Forces de défense et de la Sécurité et les encourage à mettre l’accent sur les renseignements et les dispositions préventives.
«Chers Amis,
je présente mes condoléances les plus émues aux familles des personnes qui ont trouvé la mort, victimes de l’agression ignoble de ce 13 Août sur l’avenue Kwame Nkrumah à Ouagadougou. Je souhaite des soins appropriés et un prompt rétablissement à tous ceux qui ont été blessés.
J’exprime aussi toute ma compassion au peuple du Burkina Faso qui vient encore une fois d’être durement éprouvé par une attaque terroriste extrêmement violente et inhumaine.
A nos Forces de sécurité publique, j’adresse mes félicitations pour la promptitude de leurs réactions et je les encourage à acquérir les moyens qui leur permettront de mettre un accent particulier sur le renseignement et les dispositions préventives. C’est à ce prix qu’elles parviendront à protéger efficacement les habitants du Burkina Faso des agressions surprises et meurtrières liées au terrorisme et à la grande criminalité transfrontalière.
Que le Tout Puissant nous vienne en aide afin que nos entreprises et nos efforts en faveur de la préservation d’un environnement de paix et de sûreté prospèrent.
Force et courage»