Le ministre de la Défense nationale, le général Aimé Barthélémy Simporé, a informé, au sortir du Conseil des ministres du mercredi 7 septembre 2022, que les victimes de l’attaque terroriste survenue sur l’axe Bourzanga-Djibo dans le Sahel «sont essentiellement des femmes et des enfants», indiquant que «cela révèle la nature cynique des groupes terroristes».
L’attaque à la mine artisanale contre un convoi de ravitaillement, le lundi 5 septembre 2022, sur l’axe Bourzanga-Djibo dans la région du Sahel a fait 35 morts et 37 blessés, tous des civils, selon un communiqué du gouverneur de la région.
A l’issue du Conseil des ministres du mercredi 7 septembre 2022, le ministre de la Défense nationale, le général Aimé Barthélémy Simporé, a apporté des éléments d’information sur ce drame, confiant que les victimes de cette attaque «sont essentiellement des femmes et des enfants».
«Selon les premières investigations, c’est un engin télécommandé qui a causé l’incident. C’était le 81e véhicule du convoi, qui contenait essentiellement des femmes et des enfants, qu’ils ont explosé», a déclaré le ministre Simporé.
Pour le ministre, cela «révèle la nature cynique des groupes terroristes». Il a appelé tout le monde, mouvements des droits de l’homme, partis politiques, la population toute entière, à condamner ces actes.
Il a également indiqué que la journée du refus de terrorisme sera organisée «pour continuer la réflexion».
Au lendemain de l’attaque, le président du Faso, le lieutenant-colonel Damiba, a exprimé sa compassion envers les familles des victimes et a affirmé sa «ferme conviction» de ce que les terroristes «seront vaincus».
Par Siaka CISSE (Stagiaire)