Cela fait deux ans jour pour jour que la population de Djibo (Nord du Burkina) ont amèrement appris l’enlèvement de leur bienfaiteur et de sa femme, le Dr Arthur Kenneth et Joséphine Elliot. Si Mme Elliot a été relâchée quelques jours plus tard (6 février 2016) par ses ravisseurs, son mari, lui n’a pas eu la même chance. Aujourd’hui, 24 mois après, son lieu de détention reste toujours un mystère.
L’enlèvement du couple Elliot est survenu le 15 janvier 2016, au moment où Ouagadougou vivait les affres de sa toute première « attaque terroriste ». Grâce à la collaboration avec le Niger, Mme Elliot a recouvré la liberté, près d’un mois après, mais jusque-là aucune nouvelle de son époux.
Selon les autorités burkinabè, des informations leur parviennent mais ces pistes n’ont pas produit de résultats.
« De temps en temps il y a des informations qui viennent on essaye de suivre les pistes, ça ne débouche pas. Ce n’est pas qu’on n’a pas d’information », a confié le ministre burkinabè de la Sécurité intérieure Simon Compaoré.
Selon M. Compaoré, « quelque fois », ils reçoivent des informations sur le lieu de détention du Dr Elliot. « On remonte aussi avec des amis sur le terrain. Mais on voit que ce sont des pistes qui ne produisent pas de résultats. On continue toujours de faire des recherches », a conclu le ministre de la Sécurité intérieure.
Par Daouda ZONGO
