Le chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a félicité ce lundi 5 mars les Forces de défense et de sécurité (FDS) du Burkina pour leur «riposte rapide» qui a permis de «limiter les dégâts» lors de l’attaque de l’état-major et de l’ambassade de la France, à Ouagadougou le 2 mars, qui a fait sept morts.
«Nous sommes venus comme un voisin accourt quand il sent que le malheur a frappé quelqu’un qui est proche de lui. Nous avons appris avec effroi ce qui s’est passé le 2 mars quand il y a eu une double attaque à caractère terroriste dans la ville de Ouagadougou», a déclaré Faure Gnassingbé qui dit être à Ou au nom de la CEDEAO présenter ses «condoléances les plus attristées aux familles des victimes qui en toute innocence ont perdu la vie» dans l’attaque.
La CEDEAO à travers la visite de son président en exercice, veut témoigner au peuple burkinabè sa «solidarité» car dans l’espace de la Communauté, si un pays est attaqué «tous les autres pays se sentent agressés», selon M. Gnassingbé qui dit être venu également pour «féliciter les forces de défense et sécurité pour leur rapide riposte, efficace qui a certainement permis de limiter les dégâts» des sites frappés dont les impacts ont «montré clairement que les intentions des (assaillants) étaient de faire le maximum de victimes».
Le président togolais a, enfin, «condamné de façon vigoureuse et ferme, ces actes terroristes qui depuis quelques années sévissent dans notre sous-région ouest-africaine». «Quels que soient les sacrifices que nous devons consentir, nous devons tout faire pour que la paix et la sécurité règne dans notre espace CEDEAO. Et je suis convaincu qu’avec la détermination des uns et des autres, qu’avec la courageuse initiative du G5 Sahel, une solution» sera trouvée à ce phénomène, a-t-il conclu.
Par Mathias BAZIE