Le Centre d’Information et de Suivi des Actions du Gouvernement (CISAG) a alerté ce lundi 12 avril 2021 à Ouagadougou, sur l’épineuse et urgente question des attaques armées qui endeuillent les populations et créent des déplacés internes en masse que « la situation dans l’Est et le Sahel du Burkina reste très préoccupante », face à la presse.
Selon des informations dont dispose le CISAG, « la situation sécuritaire dans l’Est et dans le Sahel du Burkina Faso reste très préoccupante, en dépit du discours volontairement optimiste et rassurant véhiculé par les autorités ». A en croire cette organisation de la société qui suit la mise en œuvre des actions du gouvernement, « les groupes armés que l’on donnait, il y a quelques semaines, pour extrêmement fragilisés, font toujours preuve d’une nocivité et d’une toxicité qui sèment le trouble au sein des populations civiles ».
Pour M. Ouédraogo, « l’objectif recherché par ces marchands de violence et de haine, est de semer le chaos dans les cœurs et dans les esprits », rendant « un hommage appuyé aux Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi qu’aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) qui abattent un travail remarquable, mais pour lequel ils paient malheureusement un lourd tribut sur le terrain de la protection des personnes et des biens ».
Le CISAG interpelle le gouvernement sur les difficultés auxquelles les FDS et leurs soutiens, les VDP, font face. Il souhaite qu’elles soient mieux prises en compte et traitées avec diligence par les autorités afin que les combattants aient des moyens qui vont avec leur engagement. « Il n’est pas normal que certains d’entre eux en viennent à regretter de s’être engagés dans cette mission de protection de leur village, comme l’on a pu le lire à travers la presse », a dit Issiaka Ouédraogo.
Par Bernard BOUGOUM