Le ministre de la Sécurité, Simon Compaoré, a rencontré les parents des victimes des attentats du café Istanbul à qui il a donné des informations en rapport avec la procédure judiciaire en cours, suite à laquelle les corps seront mis à disposition. Il leur a promis le soutien de l’Etat.
Le ministre burkinabè de la Sécurité a assuré les parents des victimes décédées lors des attaques du café Aziz Istanbul du soutien de l’Etat dans l’organisation des obsèques. Aussi, il les a informés qu’il n’est pas encore possible d’enlever le corps de leurs parents victimes. Pour les raisons, il a avancé que le procureur pour les enquêtes a encore besoin de tout ce qui touche ces attaques pour récolter le maximum d’informations.
Aussi, il a fait savoir qu’une commission a été mise en place pour l’organisation d’un cérémonial, mais les familles qui le souhaitent pourront disposer du corps de leur proche, dès que le procureur aura fini son travail. Simon Compaoré a insisté sur le fait que « tout sera fait selon la volonté des familles». Il a promis l’aide du gouvernement burkinabè pour les besoins des parents.
Les parents des victimes ont demandé qu’il leur soit facilité l’enlèvement des corps. Aussi, certains ont apporté des rectifications au nom de leurs proches parmi les victimes.
Par ailleurs, il est ressorti que pour les véhicules abandonnés sur les lieux des attaques les propriétaires ou les ayant droits doivent se rendre à la Gendarmerie de Paspanga pour le retrait après présentation des pièces justificatives.
Le ministre de la Sécurité était accompagné d’autres membres du gouvernement, du maire de Ouagadougou, du premier substitut du procureur, du directeur général du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo et bien des représentants d’autres institutions.
Par Boureima DEMBELE
