Par le biais de cette déclaration locale, la Délégation de l’Union européenne au Burkina et les chefs de Mission de ses Etats membres représentés au Burkina Faso condamnent vivement les récentes attaques qui ont ciblé récemment les civils.
Le lundi 20 janvier 2020, une attaque terroriste dans la province du Sanmatenga dans la région du Centre-Nord du Burkina Faso a causé la mort de 36 personnes. Des hommes armés faisant irruption dans un marché ont tué 32 civils dans la localité de Nagraogo. Un peu plus tard, ils ont assassiné 4 villageois à Alamou.
La Délégation de l’Union européenne et les Chefs de Mission des Etats Membres de l’UE représentés au Burkina Faso expriment leurs condoléances aux familles des victimes et témoignent leur solidarité au peuple burkinabè, une nouvelle fois endeuillé par des attaques touchant, cette fois-ci, des civils.
Les attaques barbares ne cessent pas. Le massacre de Barsalogho intervient après celui d’Arbinda dans le Soum où 7 militaires et 35 civils ont été tués le 24 décembre 2019. Dans la soirée de cette même date, 11 militaires ont péri dans une embuscade à Hallalé, aussi dans le Soum. Le 4 janvier 2020, un bus transportant plusieurs élèves a sauté sur un engin explosif sur l’axe Toéni-Dounkou dans le Nord-Ouest du pays causant la mort de 14 personnes dont 7 élèves. Le 17 janvier, un véhicule de l’armée a également heurté un engin explosif dans les environs de Yalanga, au Nord-Ouest de Arbinda, tuant 6 militaires.
La Délégation de l’Union européenne et les Chefs de Mission de ses Etats Membres représentés au Burkina Faso condamnent vivement ces violences qui sont un facteur évident de déstabilisation. Ils restent pleinement engagés auprès des autorités et du peuple pour une réponse intégrée face aux défis actuels du pays en termes de sécurité, stabilité et de développement socioéconomique soutenu.