Lors de l’attentat terroriste du café Aziz Istanbul du 13 août 2017 sur l’avenue Kwamé Nkrumah à Ouagadougou, trois militaires français ont apporté leur aide aux victimes et ont pu exfiltrer quatre personnes. Mais contrairement à la version qui circule, ces agents qui se trouvaient non loin des lieux du drame n’étaient pas en mission officielle. Selon des sources bien introduites, ils ont agi, mus par le devoir de porter secours à personne en danger. La preuve en est, ajoute l’interlocuteur de Wakat Séra, qu’ils se sont éclipsés après leur acte de bravoure, pour céder toute la place aux forces armées burkinabè qui ont mené les opérations dont l’issue fut fatale aux deux assaillants. Malheureusement, ces individus, dont les traces sont recherchées actuellement par la gendarmerie nationale qui a lancé un appel à témoins, ont provoqué la mort de 19 personnes de 8 nationalités différentes et fait une dizaine de blessés.
Par Wakat Séra