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Avant-projet code électoral: le droit de vote des Burkinabè de l’étranger sera respecté en 2020, selon Roch Kaboré

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Rencontre Roch Kaboré-Burkinabè vivant en Egypte ©Présidence du Faso

En marge de la visite d’amitié et de travail en Egypte, le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, a rencontré dans l’après–midi du jeudi 8 juin 2017, la communauté burkinabè vivant dans ce pays pour les rassurer que le droit de vote des Burkinabè de l’étranger sera respecté en 2020, a indiqué la direction de communication de la présidence.

Selon le texte de la direction de communication de Kosyam, le chef de l’Etat a confié aux Burkinabè de l’Egypte que « tout est mis en œuvre pour leur participation effective aux élections de 2020 », après que le gouvernement et l’opposition dirigée par le chef de file Zéphirin Diabré ont montré leur désaccord sur cette question précise.

Cette sortie du président du Faso depuis l’Egypte devra mettre fin à toute une polémiques qui agite les acteurs politiques et mêmes les leaders de la société civile qui sont de plus en plus divisés sur la problématique du vote des Burkinabè de l’étranger qui doit avoir lieu en 2020.

M. Kaboré a abordé avec la communauté vivant en Egypte, les questions relatives au Plan national de Développement économique et social (PNDES), l’élaboration de la nouvelle Constitution, la mise en place du Haut Conseil pour la Réconciliation et l’Unité nationale (HCRUN) dont l’objectif est d’examiner plus de 5 000 dossiers sur les crimes politiques et économiques depuis 1960 jusqu’au moment de l’insurrection populaire en vue de rétablir la vérité, la justice et la réconciliation des Burkinabè, l’organisation (le 28 mai 2017) des élections municipales partielles et les défis sécuritaires précisément au Nord du pays.

L’Ambassadeur Gnama Henri Bacyé du Burkina auprès de l’Egypte, a estimé le nombre de ses compatriotes à environ un « millier de personnes composée essentiellement d’étudiants ».

Les Burkinabè vivant en Egypte on égrenés  un chapelet de difficultés auxquelles ils sont confrontés, dont « l’épineux problème de la reconnaissance des diplômes des étudiants arabophones, la mise en place d’un système de formation en français au bénéfice des étudiants formés en arabe, les nominations des arabophones en qualité d’Ambassadeur et leur intégration dans le corps diplomatique, l’établissement de relations avec l’enseignement supérieur égyptien, les problèmes de bourses et d’établissement des documents administratifs ».

Des préoccupations « toutes pertinentes », a jugé Roch Marc Christian KABORE qui a pris l’engagement que le gouvernement mettra tout en œuvre pour trouver des solutions à ces préoccupations.

Le chef de l’Etat leur a demandé de « se comporter de manière à faire honneur à notre pays partout où ils seront. Vous êtes les Ambassadeurs du Burkina à l’étranger », leur a-t-il rappelé.

Mathias BAZIE