Accueil Société Bac 2017 au Burkina: joie, pleurs et espoir du second tour

Bac 2017 au Burkina: joie, pleurs et espoir du second tour

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Ce jeudi 30 juin soit une semaine après l’examen du Bac, session 2017, des candidats sont situés sur leurs sorts. Si les uns sont admis, d’autres doivent attendre le second tour prévu pour lundi pour être définitivement fixé et certains sont ajournés. Des cris de joie, des pleurs, sont entre autres les expressions des états d’âme des candidats, constaté par une équipe de Wakat Séra détachée aux lycées Marien N’Gouabi et Bambata, deux établissement à Ouagadougou.

En fin d’après-midi après les délibérations, des candidats, parents et amis, au lycée Marien N’Gouabi, scrutaient toujours les tableaux d’affichage des listes des jurys 99, 100 et 101 sous lesquels avaient planché  les candidats de la série G pour s’enquérir des résultats.

Dans ces jurys, l’équipe de Wakat Séra constate un taux de succès en deçà de la moyenne au premier tour, soit 17,73% au jury 99, 13,7% au jury 100 et dans le jury 101 on note un taux de 24,62%.

Au Lycée Bambata où nous avons fait les mêmes exercices et constats, les résultats des jurys 62 et 63 sous lesquels avaient planché les séries littéraires A4, on enregistre successivement 23,90% de taux de succès et 28, 23%, au premier tour de l’examen du Bac.

Tristesse et déception des candidats malheureux

Essayant de comprendre ces résultats peu réjouissants nous avons approché quelques candidats malheureux alignés devant les jurys pour retirer leur relevé de notes. C’est tout au plus leur désarroi qu’ils nous étalent. C’est le cas de Ousmane Ouédraogo du Lycée Polytechnique du Kadiogo candidat au jury 100 : « je suis très très déçu de mon échec, je me dis que mon échec est du à mes mauvaises notes en mathématiques, ce sont mes bêtes noir. »

A la question de savoir ce qu’il compte faire pour relever le défi dans ces matières à l’examen l’année prochaine, M. Ouédraogo n’a pas hésité à répondre avec une voix pleine d’amertume et d’émotion : « je ne sais pas, je ne sais même pas si je vais continuer à fréquenter».

Quant à Déborah Somé, elle dit être surprise de son résultat : « Je ne m’attendais pas à ça. En classe j’avais régulièrement 10 de moyenne, je pensais que le pire qui pouvais m’arriver c’est d’être admissible pour le second tour, je n’avais pas du tout envisagé l’échec ».

Joseph AKOUTOU (Stagiaire)