David Malpass, 63 ans, un fidèle soutien du président Donald Trump, jusqu’ici sous-secrétaire au Trésor américain en charge des affaires internationales, a été « unanimement sélectionné » par le conseil d’administration de la Banque mondiale, indique l’institution dans un communiqué.
Une règle tacite veut que la direction de l’institution revienne à un Américain et celle du Fonds monétaire international (FMI) à un Européen. Malpass était le seul candidat et sa nomination ne faisait aucun doute. Il remplace Jim Yong Kim. Ce dernier avait créé la surprise en janvier en annonçant sa démission alors que son second mandat devait le mener jusqu’en 2022 à la tête de la banque.
Recentrer l’institution
Malpass n’a pas hésité à critiquer publiquement, en 2017, les institutions internationales, les jugeant dépensières, « pas très efficaces » et « souvent corrompues dans leurs pratiques de prêts », faisant craindre qu’il ne soit pas la personne idoine pour diriger l’une de ces institutions.
Plus récemment, interrogé s’il devait diriger la banque, Malpass avait indiqué qu’il voulait recentrer l’institution sur « le coeur de sa mission » en sortant de la pauvreté les pays les plus pauvres et en réduisant l’accès aux prêts de pays plus développés, comme la Chine.
La Banque mondiale, fondée en même temps que le FMI en 1944 lors de la conférence de Bretton Woods, a pour mission de réduire la pauvreté dans le monde en finançant des projets de développement.
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