Accueil A la une Barreau du Burkina: Me Batibié Benao prend le Bâton

Barreau du Burkina: Me Batibié Benao prend le Bâton

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Me Batibié Benao est le nouveau Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Burkina Faso en remplacement de Me Siaka Niamba. Il a pris officiellement le Bâton, le jeudi 17 octobre 2024, au cours d’une cérémonie à Ouagadougou, en présence des confrères et consœurs dont le Premier ministre, Me Apollinaire Kyelem de Tambela qui l’a présidée. 

Me Batibié Benao a pris le Bâton, le jeudi 17 octobre 2024, pour un mandat de trois ans à la tête de l’Ordre des avocats du Burkina Faso. Il l’a reçu des mains de l’ex-Bâtonnier, Me Titinga Pacéré et remplace à ce poste Me Siaka Niamba.

Me Benao a fait savoir qu’il travaillera à «poursuivre la structuration de (l’)Ordre afin de répondre aux défis de l’heure». «Les missions que nous avons au programme, sont de poursuivre la construction du barreau et continuer à structurer non seulement le barreau en tant qu’institution, mais aussi de promouvoir, défendre et protéger la profession d’avocat, afin qu’elle puisse se tourner résolument vers la défense des justiciables les plus démunis, mais aussi les moins démunis pour que nous puissions contribuer ainsi à ce qu’on appelle la construction de l’équilibre juridique de notre société», a-t-il souligné.

Le nouveau Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Burkina Faso a déclaré que son équipe travaillera autour de cinq axes que sont «la structuration de l’Ordre et l’organisation des entités qui lui sont rattachées, la régulation de l’accès à la profession, la modernisation et l’amélioration de l’exercice professionnel, la protection du périmètre du droit et le développement par la formation et le dernier point, c’est la coopération internationale».

«Notre rôle, c’est de travailler aussi à protéger ce périmètre dans lequel les avocats exercent. Pas pour nous mais pour la sécurité juridique des justiciables. Parce que si ceux qu’on appelle les braconniers du droit se retrouvent dans ce périmètre et se prévalent des compétences qu’ils n’ont peut-être pas ou se prévalent des qualités d’avocat alors qu’ils ne le sont pas, ils peuvent représenter un danger aussi bien pour les justiciables que pour l’État et voir pour le front social de notre pays», a affirmé le Bâtonnier Me Batibié Benao.

Il a appelé les avocats au respect de la déontologie qui est «l’âme de (leur) profession». «La déontologie et l’éthique professionnelle sont ceux à quoi on peut reconnaître un avocat dans l’exercice de son métier», a-t-il laissé entendre.

Par Wakat Séra