Dans le cadre de la commémoration de la première année d’existence de l’Union de la Police nationale (UNAPOL), le syndicat est revenu, au cours d’une conférence ce jour 28 juillet 2017 à Ouagadougou, sur les conditions de sa création et son parcours durant un an. Invité Bassolma Bazié leur a rappelé que « Tout syndicat dans ses actions doit toujours penser aux besoins des populations».
La conférence organisée par l’Union de la Police nationale(UNAPOL) à l’occasion de la commémoration de se première année d’existence a aussi connu la présence d’organisations syndicales sœurs dont la Confédération générale des travailleurs du Burkina (CGT-B) représentée par son secrétaire général, Bassolma Bazié. Ce dernier a apprécié l’invitation, tout en reconnaissant qu’aucun syndicat ne peut évoluer en vase clos. Aussi, Bazié a aussi rappelé à l’UNAPOL que « tout syndicat dans ses actions doit toujours penser aux besoins des populations ».
Le secrétaire général par intérim, Honoré Kientéga, en rapport avec la création de l’Union de la Police nationale (UNAPOL) parle « de soubresaut d’une naissance douloureuse ». Aussi, il a fait savoir que l’UNAPOL a été taxé d’ «instrument pour attiser l’indiscipline dans les rangs ». Et pourtant, les policiers voient en leur syndicat, « un organe de veille, d’alerte et d’orientation ». En termes de points en passe d’être des acquis, Honoré Kientéga a énuméré la relance de la construction de la nouvelle direction générale de la Police nationale, la relecture de la loi 045 et ses décrets d’application, en cours (ces textes se penchent sur les statuts du policier).
Il a également cité la signature du décret mettant en place la commission devant siéger pour l’érection des Ecoles de police en Etablissements publics de l’Etat (EPE), la constitutionnalisation de la police et la question des services payés qui sera résolue avec le décret qui « est en cours d’élaboration ».
De façon synchronisée, l’Union de la Police nationale dans ses représentations dans les 13 régions a tenu une conférence similaire et celle de Ouagadougou a connu la présence de l’un des pionniers des syndicalistes de la Police, Emmanuel Kyelem, parrain de la commémoration. Il a fait savoir que le premier récépissé pour un syndicat de ce corps a été obtenu en 1966, et a recommandé à ses filleuls de la persévérance, mais aussi de la pondération dans toutes leurs actions syndicales.
Boureima DEMBELE
