Un accident entre trois véhicules poids-lourd dont un camion-citerne a rendu, ce samedi 27 mai 2017, les entrée et sortie de Bobo Dioulasso, très difficiles. Si le choc entre les camions n’a fort heureusement occasionné aucune perte en vie humaine, il n’en demeure pas moins que des blessés ont été enregistrés, selon des témoins rencontrés sur place en fin de matinée.
La grosse perturbation causée par cet accident grave au niveau de la circulation pose une fois de plus le problème de l’exiguïté de la voie à l’entrée de la deuxième ville du Burkina Faso. «Un embouteillage monstre», affirme, impuissant, un conducteur qui révèlera, presque fataliste, que ce n’est pas la première fois que «cela arrive». Une fois, pour des raisons d’accident pratiquement dans le même périmètre, il a passé près de deux heures d’horloge dans une file de camions et de petites voitures immobilisés, comme ce fut le cas ce samedi.
Pour un autre Bobolais, complètement hors de lui, «c’est honteux» que la voie n’ait pas été dégagée promptement et que la situation ait perduré jusqu’à la nuit du samedi. Selon lui également, «il y a trois semaines», c’était la même chose alors qu’il revenait des champs.
Une capitale industrielle comme Bobo mérite mieux que ce triste sort, surtout que des transporteurs traversent cette ville pour se rendre au Mali, en Côte d’Ivoire, etc. Gros handicap pour l’économie de la sous-région et pour les activités des habitants et visiteurs de la ville de Sia qui accueille tant de monde, surtout les week-ends.
Par Wakat Séra