La réunion des ministres des Finances du Groupe des 20 puissances économiques de la planète (G20), se tient, du jeudi 25 au vendredi 26 juillet 2024, au Brésil, avec pour objectif de lutter contre la faim.
Selon l’ONG Oxfam, en seulement dix ans, les 1% des plus riches du monde ont gagné plus de 40 000 milliards de dollars américains soit plus 24 183 milliards de francs CFA. Jamais le monde n’a porté autant de richesses. Pourtant, il traverse l’une de ses périodes de famine la plus contrastée.
En réunion, du jeudi 25 au vendredi 26 juillet 2024, à Rio de Janeiro, au Brésil, les ministres des Finances des 20 États les plus puissants, économiquement parlant, de la planète, vont se résoudre à faire des propositions de solutions afin de venir à bout de ce paradoxe.
Présidé par celui-là qui est à la tête du Brésil et hôte de l’évènement, Luiz Inacio Lula da Silva, ce forum mondial a pour objectifs de penser sur les inégalités entre les habitants de la planète qui n’ont cessé, ces dernières décennies, de se creuser.
A cet effet, selon une étude de l’Organisation non gouvernementale internationale d’origine britannique (ONG), Oxfam et publiée, ce jeudi 25 juillet 2024, les 1% des personnes les plus riches du monde ont, dans les dix dernières années, engrangé plus de 40 000 milliards de dollars soit la somme totale de 24 183 748 000 000 de franc CFA, comme souligné plus haut.
Des chiffres jugés inacceptables, selon le socialiste brésilien, le président Luiz Inacio Lula da Silva, vu que des millions de personnes meurent quotidiennement de faim.
«Certains individus contrôlent plus de ressources que des pays entiers», fustigeait, le mercredi 24 juillet 2024, le président Lula da Silva, à l’occasion du lancement d’une Alliance globale contre la faim et la pauvreté dans le monde.
Comme entre autres solutions, le dirigeant de gauche a proposé de taxer les milliardaires car «en haut de la pyramide, les systèmes fiscaux ne sont plus progressifs, mais régressifs», a-t-il soutenu.
Le monde compte, aujourd’hui, quelque 3 000 milliardaires.
En rappel, cette réunion ministérielle vise l’adoption de trois textes, au soir du vendredi 26 juillet. A savoir, un document spécifique sur la «coopération internationale en matière fiscale» qui contient la question de la taxation des super-riches et suivi d’un communiqué final plus large. Enfin, ledit document doit porter une «déclaration». Cette dernière doit être publiée séparément par la présidence brésilienne qui, à elle seule, évoquerait les crises géopolitiques.
Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)