Le président américain, Joe Biden, en recueillement, a dénoncé le mardi 17 mai 2022, le « poison » du suprémacisme blanc lors d’une visite à Buffalo dans l’Etat de New York, théâtre d’une fusillade le 14 mai où un jeune blanc a tué dix personnes dont 11 Afro-Américains, et blessé trois autres.
Un acte terroriste à motivation raciste a coûté la vie à une dizaine d’Afro-Américains samedi à Buffalo. Parti avec sa femme pour se recueillir, le locataire de la Maison blanche n’est pas passé par le dos de la cuillère pour dénoncer et condamner l’acte barbare et odieux.
«Le suprémacisme blanc est un poison qui circule dans notre corps politique. Nous devons dire clairement et énergiquement autant que possible que l’idéologie de la suprématie blanche n’a pas sa place en Amérique », a déclaré Joe Biden à Buffalo où Payton Gendron, un jeune homme de 18 ans a ouvert le feu à l’aide d’un fusil d’assaut, devant et à l’intérieur d’un supermarché.
Selon des sources officielles, le meurtrier aurait été inspiré par la théorie complotiste d’extrême droite dite du « grand remplacement » selon laquelle les Blancs risquent d’être remplacés par des immigrés et des personnes de couleur.
«Ce qui s’est passé ici est simple et direct : terrorisme, terrorisme. C’est du terrorisme intérieur », s’est indigné M. Biden qui a dénoncé « la violence infligée au service de la haine et la soif vicieuse de pouvoir qui définit un groupe de personnes comme intrinsèquement inférieur aux autres groupes».
Malgré les dénonciations et autres mesures officielles prises, ces genres de drame sont malheureusement fréquents aux Etats-Unis, un pays cité en exemple comme un Etat de liberté et de paix.
Par Wakat Séra