Depuis le début de la crise sécuritaire au Burkina Faso (2015), la Coordination nationale des syndicats de l’Education (CNSE) dénombre 12 agents du monde éducatif tués dans des attaques, a fait savoir, le mercredi 25 mai 2022, son coordonnateur Bernard Zongo qui était face à la presse à Ouagadougou.
Le Burkina Faso subit des attaques armées qualifiées de terrorisme, et ce depuis 2015, après l’Insurrection populaire de 2014. Avec ces attaques le pays enregistre plus de 2 000 morts et plus 1,8 million de déplacés internes.
Parmi les personnes victimes de cette crise sécuritaire, qui s’aggrave de jour en jour et qui a servi de prétexte pour le Mouvement patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR) de prendre le pouvoir des mains de Roch Kaboré, les syndicats de l’Education dit dénombrer 12 des leurs.
«Le système éducatif est fortement impacté par cette situation insécurité», a affirmé le coordonnateur de la Coordination nationale des syndicats de l’Education (CNSE), Bernard Zongo, qui évoque également des enlèvements des personnels de l’Education. Il a plaidé pour une prise en charge conséquente des victimes des attaques et la protection de leurs collègues qui sont dans les zones à fort défi sécuritaire.
Cette situation a causé la fermeture de «plus de 4 000 écoles», selon M. Zongo pour qui «la période des examens scolaires nationaux qui s’annonce est toute chargée d’appréhension». C’est pourquoi sa coordination a invité, au cours de la rencontre avec la presse, le mercredi 25 mai 2022, les autorités à prendre «des dispositions indispensables à une sécurisation de l’ensemble des acteurs concernés par ces examens sur l’ensemble du territoire national».
Par Daouda ZONGO
