Les Forces de défense et de sécurité burkinabè déployées à Seytenga, dans le Sahel du Burkina Faso, à la suite de l’attaque qui a provoqué le déplacement des populations, ont retrouvé 29 corps supplémentaires à la suite des recherches, augmentant le bilan à 79 personnes tuées, selon des chiffres provisoires du gouvernement.
Dans la nuit du samedi 11 au dimanche 12 juin 2022, des hommes armés ont perpétré une attaque à Seytenga, dans le Sahel burkinabè, occasionnant un déplacement massif des populations de cette localité vers Dori, à 47 km.
Selon un bilan provisoire communiqué par le gouvernement, 79 corps ont été retrouvés à Seytenga après des recherches faites par les unités d’interventions qui y ont été déployées dans la journée du dimanche 12 juin 2022.
Lundi 13 juin 2022, le porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo qui était face à la presse, avait donné un premier bilan de 50 morts. Poursuivant les recherches, 29 autres corps ont été découverts augmentant le nombre de personnes tuées à 79.
«Les unités continuent de fouiller pas à pas les concessions», informe une note du service d’information du gouvernement, déclarant que «leur progression est ralentie par la probabilité d’Engins explosifs improvisés (IED) placés par les terroristes pour miner le site».
Dans la soirée du 9 juin 2022, quelques jours plus tôt, c’était la Brigade Territoriale de Gendarmerie de Seytenga qui a été la cible d’une attaque perpétrée par des hommes armés. Cette attaque a fait 11 gendarmes tués et plusieurs terroristes neutralisés au cours de la riposte.
Par Wakat Séra