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Burkina: « 69% du territoire reconquis » contre « 40% en 2022 » (ministre Défense)

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Ministre de la Défense Kassoum Coulibaly Ph. ALT

Le ministre de la Défense et des Anciens combattants, le général Kassoum Coulibaly, a affirmé, que « 69% du territoire » burkinabè a été reconquis contre « 40% en 2022 », au sortir de l’évaluation des contrats d’objectifs des membres du gouvernement, au Premier ministère, ce mercredi 7 août 2024.

« La reconquête du territoire est une action qui est permanente. Vous vous souviendrez qu’en 2022, on était à une partie qui était contrôlée de 40%. Il faut se dire que sur le terrain maintenant, nous avons évalué jusqu’aux environs de 69% », a déclaré le ministre de la Défense et des Anciens combattants, le général de brigade, Kassoum Coulibaly. « Il peut y avoir des excursions, mais nous faisons en sorte qu’il y ait la vigilance », a-t-il souligné.

Le chef du département le plus attendu par les Burkinabè a rappelé que « le Burkina est en guerre et il ne faut plus se cacher la vérité. Quand quelque chose est là, il faut le dire à tout le monde pour que chacun prenne ses précautions ».

Pour lui, cela permet aux populations, sous l’angle de la collaboration qu’elles doivent avoir avec les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), de mieux rapporter des informations du terrain.

« Le ministère de la Défense est assez spécifique, des réajustements peuvent subvenir à tout moment, même en cours d’action. C’est ce qui s’est passé pour ce premier semestre. Il y a eu des modifications pour être sûrs qu’on est sur la bonne ligne », a soutenu le général Kassoum Coulibaly.

Selon le général Coulibaly, son département « a été amené à revoir certains aspects, certains effectifs » qui avaient été prévus. « Pour les investissements, c’est pareil », a-t-il renchéri.

Le ministère de la Défense qui est dans une logique de lutter contre la dilapidation des ressources publiques, travaille de communs accords avec le Bureau des Grands Travaux pour essayer de réduire le coût des dépenses. « Tout ce qui était prévu, on est en train de revoir avec l’expérience terrain. Les ressources étant un peu rares, il ne sied pas, pour nous, d’être dépensiers », a-t-il indiqué.

Par Bernard BOUGOUM