Le ministre burkinabè des Infrastructures et du Développement, le colonel-major Charles Josaphat Zoungrana, a abordé, le mercredi 24 août 2022, à l’issue du Conseil des ministres, la question de la sécurisation des infrastructures routières sabotées par les hommes armés, soulignant qu’il est difficile de sécuriser tous les axes routiers sur l’ensemble du territoire national.
La destruction des infrastructures routières, notamment, les ponts sur certains axes, est depuis quelque temps, la nouvelle trouvaille des groupes armés terroristes au Burkina Faso.
Ainsi, ces individus armés non identifiés ont saboté, de par le passé, des ouvrages à hauteur de Diapaga et Nadiaboani dans la région de l’Est, et par deux fois le pont de Naré sur l’axe Kaya-Dori.
Le Gouvernement de la Transition qui s’est activé à réhabiliter ces différentes infrastructures, a souligné la difficulté de la sécurisation des différents axes sur le territoire national.
C’est ce qu’a relevé le ministre des Infrastructures et du Développement, le colonel-major Charles Josaphat Zoungrana, au sortir du Conseil des ministres du mercredi 24 août 2022. «On ne peut pas poster des hommes à tous les niveaux parce qu’on a énormément d’ouvrages», a déclaré le ministre Zoungrana.
Il a néanmoins assuré que des dispositions sont en train d’être prises» pour que les réparations du pont de Naré, une nouvelle fois détruit le 21 août dernier après sa rénovation, puissent se faire.
Dans la même lancée, le colonel-major a rassuré que le Gouvernement trouvera «des solutions qui peuvent être techniques afin d’assurer plus de sécurité à nos ouvrages».
Par Siaka CISSE (Stagiaire)