«Mon type, nous on aura chaud, l’année prochaine pour payer la scolarité des enfants!» La décision n’est pas définitive mais elle trotte dans la tête de ce parent d’élèves d’un établissement huppé de la place. La raison des angoisses de l’homme n’est pas à chercher très loin.
L’administration de l’établissement en question, envisage l’augmentation des frais de scolarité qui selon les nouvelles tarifications passent pratiquement au double. C’est ainsi que les frais de scolarité sans les frais annexes, vont de 500 000 FCFA pour la maternelle, à 525 000 FCFA pour le primaire, 580 000 FCFA pour le post-primaire et 600 000 FCFA pour le secondaire. Toute chose qui ne manque pas de faire grogner dans les rangs de parents d’élèves qui se demandaient déjà comment s’en sortir avec la situation nationale, marquée par la double crise sécuritaire et humanitaire.
Fort heureusement, pour ses parents d’élèves qui se saignent pour l’éducation de leurs enfants, ces nouveaux coûts ne sont pas encore officiels car juste en perspective. Mieux, une Assemblée générale, prévue dans les prochains jours au niveau de l’établissement qui, reconnaît le parent plaignant, compte parmi ceux qui produisent de bons résultats scolaires sur le plan national, pourrait bien ramener les tarifs à des proportions plus tenables, vu la conjoncture économique difficile pour la plupart des Burkinabè.
Par Wakat Séra
