L’attaque survenue le 10 août 2023 a visé un hélicoptère de type Mi-26 peu après son décollage de Ouahigouya, dans la région du Nord, à destination des zones assiégées de la région du Sahel où des milliers de familles sont coupées de tout accès depuis des mois.

Tous les passagers et membres d’équipage à bord sont heureusement indemnes.

Le PAM appelle tous les groupes et parties au conflit à garantir la sûreté et la sécurité des travailleurs humanitaires et de leurs équipements, conformément au droit international humanitaire. Les activités, le personnel et les matériels humanitaires ne doivent jamais être une cible.

« De telles attaques compromettent le travail du PAM sur le terrain, perturbant l’assistance alimentaire vitale tout en augmentant nos coûts opérationnels et épuisant notre budget humanitaire », a déclaré Elvira Pruscini, représentante pays et directrice du PAM au Burkina Faso. « Le PAM reste engagé à atteindre les communautés les plus vulnérables avec une assistance vitale, quel qu’en soit le coût. Nous ne pouvons tout simplement pas nous permettre d’interrompre notre réponse, qui reste tout à fait vitale pour ceux et celles qui en ont cruellement besoin ».

Dans les régions du Burkina Faso touchées par le conflit, 43 000 personnes sont actuellement confrontées à des niveaux catastrophiques de faim (phase 5 de l’IPC) durant la période de soudure de juin à septembre. Les opérations de transport aérien du PAM sont la seule option et le dernier recours pour que l’assistance humanitaire parvienne aux personnes les plus démunies vivant dans des zones assiégées.