La ministre de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale, Nandy Somé/Diallo, a échangé avec ses prédécesseurs autour de la problématique de l’autonomisation de la femme au Burkina, le jeudi 12 septembre 2024, à Ouagadougou.
Dans l’optique de susciter la réflexion pour une meilleure autonomisation sociale, économique et politique des femmes au Burkina Faso, le ministère de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale a organisé, ce jeudi 12 septembre 2024, à Ouagadougou, une rencontre de concertation avec les anciennes ministres de la promotion de la femme et du Genre sur la problématique de l’autonomisation de la femme au Burkina Faso de 1984 à 2024.
Cette initiative novatrice de la Ministre Nandy SOME/DIALLO a été saluée par les sept (07) anciennes ministres en charge de la femme présentes au cadre de concertation par la voix de leur porte-parole, madame Gisèle GUIGMA.
La Ministre en charge du Genre a, dans son mot d’ouverture, remercié et rendu hommage à l’ensemble de ses prédécesseurs au ministère en charge de la promotion de la femme qui ont honoré la rencontre par leur présence. Toute chose qui témoigne sans nul doute de leur engagement continu à promouvoir les droits de la femme.
Pour la Ministre, l’apport de ces prédécesseurs pour une mise en œuvre stratégique des actions du département s’avère important surtout au regard du contexte actuel que connait le pays.
« Aujourd’hui, alors que notre pays traverse des moments difficiles depuis 2015, la crise sécuritaire a révélé la vulnérabilité exacerbée des filles et des femmes. Au vu de cette situation, l’expertise, les expériences riches et diversifiées des anciennes ministres, acquises au fil de leur engagement au service de la cause féminine et de la construction de notre nation, sont indispensables à notre réflexion de ce matin », a-t-elle expliqué.
Quant à madame Gisèle GUIGMA, cette rencontre d’échange est une occasion solennelle pour elles. Elle leur permettra sans doute d’apporter leur contribution à l’amélioration des conditions de vie des femmes qui se trouvent éprouvées par la crise sécuritaire.
Au cours de la rencontre les anciennes ministres ont eu droit à une communication axée sur l’état des lieux de la condition de la femme burkinabè de 1984 à 2024. Cette communication a été livrée par la Directrice Générale de la Promotion de la Femme et du Genre, Madame Marie Madeleine OUEDRAOGO/TOUGOURI.
L’organisation des structures féminines, les projets et programmes mis en œuvre par le ministère de 1984 à nos jours et les défis majeurs en matière d’autonomisation socioéconomique et politique de la femme sont autant de points qui ont fait l’objet des échanges.
Ces partages d’expériences doublé d’apport de propositions d’actions et de recommandations contribueront sans nul doute dans leurs mises en œuvre à une meilleure amélioration des conditions de la femme dans tous les secteurs de développement de notre pays.
DCRP/MAHSN