Les organisations syndicales réunies au sein de la Coordination nationale des Syndicats de l’Education (CNSE), ont, une fois de plus après leur participation aux assises nationales sur l’éducation, exprimé, le mardi 7 décembre 2021, face à la presse, leur position sur l’organisation de l’examen du BEPC. Pour elles, il faut maintenir le format actuel.
Le gouvernement burkinabè a convoqué du 18 au 20 novembre 2021, des assises nationales sur l’éducation auxquelles les organisations syndicales membres de la Coordination nationale des Syndicats de l’Education (CNSE), ont pris part.
«L’école burkinabè souffre d’énormes maux qui demandent que chaque acteur en ait la pleine conscience et comprenne que leur résolution passe par son implication et ce, à travers une mobilisation autour de leur prise en charge», a dit le coordonnateur de la CNSE, Siaka Traoré félicitant «les structures à tous les niveaux pour leurs analyses et la défense de positions justes sur les maux de l’éducation pendant ces assises».
La CNSE lance également un appel à «toute la communauté éducative et en particulier aux parents d’élèves à une implication conséquente dans la recherche de solutions appropriées aux maux de l’école et ne pas se contenter de regarder faire».
En plus du maintien de l’actuel format de l’organisation du BEPC, les syndicats ont affirmé leur opposition à la suppression du CEP et à toute remise en cause du droit d’accès des titulaires du Baccalauréat à l’université publique, a fait savoir M. Traoré. Ils ont aussi plaidé pour la réalisation d’infrastructures tenant compte des besoins réels en matière de scolarisation tout en prenant toutes les mesures à même d’assurer leur qualité.
Les organisations syndicales de la CNSE ont interpellé une fois de plus «le gouvernement à faire effectivement de l’éducation une priorité nationale». «Les difficultés actuelles ne doivent pas servir de paravent à un abandon de recherche de solutions convenables aux problèmes de l’éducation. C’est pourquoi, il doit tenir compte des préoccupations exprimées pendant cette rencontre (les assises) et ne point tenter un passage en force sur les questions fondamentales notamment par des solutions de remise en cause des acquis et des libertés dans le secteur», a dit le coordonnateur de la CNSE.
Par Daouda ZONGO