Les préoccupations du Syndicat national des Travailleurs de l’Agriculture (Synatrag), portant, entre autres, sur la campagne agricole de l’année en cours, le mécanisme de distribution des intrants et les questions indemnitaires, ont été examinées, ce mercredi 19 avril 2023, selon le service de communication du ministère burkinabè en charge de l’Agriculture.
Dans le cadre du dialogue social qui existe entre les gouvernants et les travailleurs, le ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, Dr Dénis Ouédraogo, et le ministre délégué, chargé des Ressources animales et halieutiques, Dr Amadou Dicko, accompagnés de leurs collaborateurs, se sont entretenus avec une délégation du Syndicat national des Travailleurs de l’Agriculture (Synatrag), ce mardi 18 avril 2023, à Ouagadougou. Les deux parties ont examiné les préoccupations soulevées par le syndicat.
Les préoccupations du Synatrag, conduite par son secrétaire général, Gislain Konaté, étaient relatives à la mise en œuvre du plan opérationnel d’appui à la campagne agricole de saison sèche 2022-2023, au mécanisme de distribution des intrants, à la politique agricole du Burkina Faso et à des questions indemnitaires, entre autres.
Le ministre Dénis Ouédraogo, faisant le point de la mise en œuvre du plan opérationnel d’appui à la campagne agricole de saison sèche 2022-2023 au Synatrag, s’est dit satisfait du déroulement de la campagne malgré « le retard enregistré dans l’acquisition des engrais ». Il a aussi rassuré les partenaires sociaux que « l’introduction de nouvelles molécules destinées au traitement des cultures, se fera sur la base d’avis scientifiques ».
Sur la question relative au mécanisme de distribution des intrants, Dr Dénis Ouédraogo, a indiqué que les insuffisances jusqu’ici seront corrigées afin d’améliorer ledit mécanisme.
Selon le ministre de l’Agriculture et des Ressources animales et halieutiques, le mécanisme de distribution des intrants s’inscrit dans un processus de digitalisation de l’administration, dans lequel le pays s’est engagé.
Pour ce qui est de la politique agricole au Burkina Faso, le ministre Ouédraogo, a indiqué qu’elle s’inscrit en droite ligne de celle des espaces communautaires sous régionaux auxquels le pays est partie prenante notamment, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa).
Sur le point des revendications indemnitaires, les deux parties ont convenu de mettre en place un groupe de travail pour approfondir la réflexion.
Par Wakat Séra
