Depuis un certain temps des voix s’élèvent appelant au retour des exilés, au Burkina, afin qu’on puisse enclencher la réconciliation nationale. Mais selon le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), on ne peut parler d’exilés politique parce qu’il n’y en a pas. «Ceux qui sont partis, c’est leur choix», a affirmé, ce jeudi 11 avril 2019, le président par intérim, Simon Compaoré, notant que personne ne les empêche de revenir s’ils le veulent. Pour ce qui est de la réconciliation, M. Compaoré a fait savoir que son parti est favorable à «une réconciliation vraie qui ne sacrifie pas la vérité et la justice sur les actes graves commis qui ne peuvent quitter sur un coup de baguette magique la mémoire individuelle et collective».
«Le MPP se démarque de l’amalgame faite à dessein par les chantres de la réconciliation favorable à la justice transitionnelle à des fins de politique politicienne au détriment de l’Etat de droit», a dit Simon Compaoré.
Par Daouda ZONGO
