La Police nationale a indiqué avoir mis la main sur un réseau spécialisé dans les actes de contrefaçon de documents de véhicules et de corruption. Ce réseau constitué de six individus, dont l’âge est compris entre 40 et 53 ans, tous évoluant dans le domaine du commerce, a mis plus de 1000 engins à deux et trois roues, et plus de 100 véhicules à quatre roues, en circulation sur le territoire national depuis 2013. Ce qui a causé un préjudice de près de 12.000.000.000 de FCFA à l’Etat burkinabè.
La Police nationale a mis fin aux pratiques d’un groupe de présumés faussaires spécialisés dans les actes de contrefaçon de documents de véhicules et de corruption. Selon une note de cette institution, ces individus sont au nombre de six, dont l’âge est compris entre 40 et 53 ans, tous évoluant dans le domaine du commerce.
La note précise qu’un de ces malfrats se faisait passer pour un transitaire, et la bande disposait d’un bureau dans un quartier dans la ville de Ouagadougou, où ces bandits recevaient leurs victimes. Leur travail consistait à «établir de faux documents par imitation de signatures et de cachets contrefaits, et à la production de fausses quittances au nom de celle-ci», a indiqué la Police nationale dans son écrit. Par la suite, explique la note, ces documents étaient constitués en dossiers et acheminés à la direction générale des Transports Terrestre et Maritime (DGTTM).
L’interpellation des membres du réseau par la Brigade de Recherches du Commissariat de Police de l’Arrondissement de Sig-Noghin a permis de saisir plus d’une centaine de cachets contrefaits de plusieurs institutions, notamment la Police nationale, la Gendarmerie nationale, la Douane, la DGTTM et le Guichet Unique du Foncier (GUF), des carnets de fausses quittances et des fiches de déclaration de douane contrefaites, des récépissés de dépôt de dossiers d’immatriculation de véhicules, des certificats de conformité et d’évaluation de conformité de véhicules, des plaques d’immatriculation et des attestations de vente d’engins.
La Police nationale a noté que plus de 1000 engins à deux et trois roues, et plus de 100 véhicules à quatre roues, ont été mis en circulation sur le territoire national depuis 2013 par cette bande de présumés faussaires, et que le préjudice causé à l’Etat burkinabè est estimé à près de 12.000.000.000 de FCFA.
Siaka CISSE (Stagiaire)
