Le président français Emmanuel Macron, a indiqué le dimanche 22 janvier 2023, à l’issue d’une rencontre franco-allemande, qu’il attend des «clarifications» du capitaine Ibrahim Traoré, après que des médias ont informé que les autorités de la transition burkinabè ont demandé à l’armée française de quitter le sol du pays des «Hommes intègres» dans un délai d’un mois.
Le président Emmanuel Macron dit vouloir rester prudent sur l’information du départ presque forcé des militaires de la Force Sabre au Burkina Faso, qui alimente les débats au Burkina Faso et même dans les autres pays de la sous-région ouest-africaine, notamment.
«Je pense qu’il faut garder beaucoup de prudence, et veiller à ce qui est une spécialité de certains dans la région, qui peuvent avoir partie liée au demeurant avec ce que nous vivons en Ukraine, à savoir [que] nos amis russes ne fassent pas de manipulation», a déclaré M. Macron, attendant +clarifications+ de la part du président, le capitaine Ibrahim Traoré».
Le président Emmanuel Macron évoquant «une grande confusion» depuis Paris, lors d’une conférence de presse organisée à l’occasion du 60e anniversaire du traité de réconciliation entre la France et l’Allemagne, attend que le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré «s’exprime» ouvertement sur le sujet.
Depuis l’arrivée du capitaine Ibrahim Traoré à la tête de la transition burkinabè fin septembre 2022, les manifestations contre la présence des troupes françaises basées à la sortie Nord de Ouagadougou se sont multipliées. Les manifestants pour qui les troupes françaises ont «échoué» dans leur mission de combattre le terrorisme, ont demandé à maintes reprises son départ pour faire place à la Russie.
Il faut aussi rappeler qu’au début du mois de janvier, il s’est installé une brouille diplomatique entre les autorités de transition burkinabè et celles françaises. Pour cause, les nouveaux dirigeants demandent le remplacement de l’ambassadeur de France auprès du Burkina actuellement, Luc Hallade.
A noter que la Force Sabre est composée de 400 membres.
Par Bernard BOUGOUM