Accueil A la une Burkina: des bandes sonores pour remplacer les ralentisseurs de vitesse après leur...

Burkina: des bandes sonores pour remplacer les ralentisseurs de vitesse après leur destruction

0

La Direction générale de l’Entretien des Infrastructures de Transport (DGEIT) a annoncé , ce samedi 7 décembre 2024, face à la presse à Ouagadougou, que des bandes sonores seront utilisées pour remplacer les ralentisseurs de vitesse qui seront détruits.

Le ministère burkinabè en charge des Infrastructures, dans une correspondance adressée aux gouverneurs de région, le 3 décembre 2024, annonçait une opération de démolition des ralentisseurs sur les axes routiers.

Ce samedi 7 décembre, le directeur général de l’Entretien des Infrastructures de Transport (DGEIT), Salfo Pacéré a signifié que la campagne de démolition des ralentisseurs de vitesse concernera les routes nationales. « Cette opération ne concernera pas l’ensemble du réseau routier bitumé. Certaines zones spécifiques, notamment, les entrées des agglomérations, ne seront pas concernées », a dit M. Pacéré, précisant que « par exemple, sur la Route Nationale 1, les localités comme Tanghin-Dassouri, Sabou, Boromo et Pâ garderont leurs dispositifs de ralentissement ».

Selon le directeur général de la DGEIT, c’est une opération menée de façon « méthodique, en collaboration avec les collectivités locales et les usagers de la route ».

Les ralentisseurs détruits seront remplacés par des bandes sonores qui « seront progressivement intégrées dans les travaux de construction, de réhabilitation et d’entretien périodique des routes », a-t-il poursuivi, soutenant que « ces dispositifs sont conformes aux normes internationales et garantissent un ralentissement efficace sans endommager les véhicules ni les infrastructures ».

Il a fait savoir qu’ « une première phase pilote sera lancée dans les zones identifiées comme prioritaires ». Les zones pilotes, « sont essentiellement les corridors. On a la RN 1, la RN 4, la RN 5, corridor Accra-Ouaga. On a le corridor Lomé-Ouaga-Bobo, on a l’autre corridor Cotonou-Fada-Ouaga », a signifié Salfo Pacéré, directeur général de la DGEIT.

Cette initiative vise à renforcer la sécurité routière, préserver les infrastructures et réduire les dommages occasionnés par les ralentisseurs non-conformes.

Par Daouda ZONGO