Des perturbations dans la fourniture de l’électricité sont de plus en plus constatées sur la ligne interurbaine Ouaga-Sapouy, ce qui impacte sur la desserte en énergie des différentes zones rattachées à cette ligne. Face à la presse, le mardi 9 août 2022, le département de la Division des Statistiques et Analyses des Incidents de Distribution de la Société nationale d’électricité du Burkina Faso (SONABEL), a expliqué que ces incidents sont provoqués par des roussettes, chauves-souris en langage familier, qui s’accrochent à la ligne créant ainsi des dommages sur le réseau.
Des roussettes qui provoquent des pannes de courant dans les foyers au grand dam des consommateurs! C’est ce qu’a fait savoir le service en charge des Statistiques et Analyses des Incidents de Distribution de la Société nationale d’électricité du Burkina Faso (SONABEL), le mardi 9 août 2022, face à des journalistes, lors d’une sortie de terrain sur l’axe Kombissiri-Sapouy.
Les responsables de ce département ont confié que ces mammifères qui se déplacent en masse en saison des pluies, créent des dommages sur le réseau électrique. En fait, «ils s’accrochent à la ligne, notamment les conducteurs, ce qui constitue une masse, entraînant des perturbations sur le réseau», a expliqué le chef de Division, Sibiri Karim Simplice Traoré. En contact avec les hautes tensions, ces roussettes sont automatiquement calcinées.
Selon les agents de la Nationale de l’électricité, c’est la ligne interurbaine Ouaga-Sapouy qui subit le plus souvent des perturbations dans la fourniture en électricité du fait de ces roussettes.
Les localités concernées par les pannes enregistrées vont de Ouagadougou jusqu’à Sapouy et prennent en compte la zone de Gargin, de Tengadogo, de Basmyam, de Saponé, de Ipelcé et les villages rattachés jusqu’à Sapouy.
Les acteurs de la SONABEL ont rassuré les populations des différentes localités citées que les recherches sont en cours pour mettre en place un dispositif qui puisse empêcher les roussettes de s’accrocher aux conducteurs et perturber la ligne. Il a toutefois indiqué que le travail de dépannage n’est pas facile à mener. «On a certes des organes qui facilitent les recherches pour détecter les lieux de pannes, mais il faut encore disposer de la main-d’œuvre nécessaire pour faire l’accompagnement et faciliter la réparation», a noté le chef de Division des Statistiques et Analyses des Incidents de Distribution.
Par ailleurs, il a assuré que depuis le début de ce constat sur les perturbations causées par ces animaux volants, des équipes sont perpétuellement sur la ligne concernée, pour qu’en cas de défaut, ils puissent directement intervenir pour remettre le client dans ses droits et le satisfaire».
Par Siaka CISSE (Stagiaire)