Des difficultés ont été constatées dans la mise en œuvre du Plan national de Développement économique et social (PNDES) qui est le référentiel des engagements du président burkinabè Roch Marc Chreistian Kaboré, selon le premier responsable du bureau de suivi, le Dr Mathias Somé, après une rencontre avec le gouvernement, ce lundi 25 septembre 2017.
« Les difficultés sont surtout au niveau de l’appropriation du contenu du PNDES par les acteurs » qui sont le gouvernement, les collectivités territoriales telles que les communes et les régions », a affirmé le Dr Somé, qui confie avoir rencontré, « la semaine passée, les maires et les conseillers régionaux, et leur préoccupation est qu’ils ne connaissent pas ce qu’il faut faire pour contribuer à la mise en œuvre » de ce plan.
Le bureau de suivi a aussi « remarqué au niveau des ministères qu’il y a certains cadres qui n’ont pas une compréhension du contenu du PNDES » et « les mécanismes à l’intérieure d’un même ministère ou de plusieurs ministères ne permettent pas le déblocage rapide et la réalisation des activités ».
Pour M. Somé, la présente rencontre « est un exercice qui consistait à faire un constat du niveau de réalisation des engagements du président du Faso et avait pour but de déclencher le dialogue entre le bureau de suivi et le gouvernement de manière à pouvoir ajuster un certain nombre de mesures qui vont permettre un meilleur taux de réalisation des engagements du chef de l’Etat ».
« Les solutions qui ont été envisagées, c’est qu’il faut une meilleure responsabilisation des acteurs (le gouvernement, collectivités territoriales telles que les communes et les régions) qui doivent tous s’approprier du contenu du PNDES, qu’il y ait un meilleur dialogue entre les acteurs pour éviter les discordances, ce qui retarde la mise en œuvre, en vue de permettre d’accélérer le décaissement pour le financement ».
Le PNDES a été adopté en début du mandat du président Roch Kaboré (2016) en vue mettre en oeuvre son programme présidentiel pour lequel il a été élu à la tête de l’Etat burkinabè.
Daouda ZONGO
