Le Premier ministre, Albert Ouédraogo, a échangé ce mardi 10 mai 2022 dans la matinée, avec une délégation de la Chambre de Commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF). Selon le porte-parole de la délégation, Seydou Diakité, il s’agit d’une visite de courtoisie qui a permis aux hommes d’affaires, d’évoquer avec le Gouvernement, les préoccupations du secteur privé.
«Nous parlons aujourd’hui d’une même voix, pour qu’il y ait une concertation autour des questions essentielles, de développement et d’approvisionnent de notre pays», a déclaré Seydou Diakité, par ailleurs vice-président du Conseil national du patronat burkinabè, à l’issue des échanges avec le Premier ministre.
De son avis, aujourd’hui, sans le secteur privé, l’économie de notre pays va très mal. Il est donc normal et indispensable, a-t-il soutenu, qu’il y ait des concertations au plus haut niveau, pour pouvoir raccorder les violons.
Seydou Diakité a par ailleurs révélé que les hommes d’affaires ont encore remis au Premier ministre, le livre blanc qui contient l’ensemble des préoccupations exprimées par la Chambre de Commerce, pour remémorer le Gouvernement sur les attentes du secteur privé.
Ces attentes sont liées notamment aux mesures fiscales et aux dispositions sur lesquelles l’Etat doit légiférer et créer les conditions pour que les entreprises puissent s’épanouir.
La crise ukrainienne a été aussi évoquée au cours des échanges entre Albert Ouédraogo et ses interlocuteurs de la Chambre de Commerce. Selon le porte-parole de la délégation de la CCI-BF, il s’est agi de parler des difficultés d’approvisionnement de notre pays en engrais, en fer à béton, en farine de blé et en hydrocarbures. «La question du transport et de l’insécurité a été évoquée. Nous avons parlé de l’inflation qui est en train de monter. Si on ne fait pas attention, demain, la situation va être telle qu’il y aura une pénurie, ou bien on ne pourra même pas acheter les produits», a prévenu M. Diakité.
DCRP/Primature