Plusieurs manifestants ont sonné une grande mobilisation, ce vendredi 29 septembre 2023, à la Place de la Nation, à Ouagadougou, où ils ont exigé une nouvelle Constitution pour «la nouvelle génération», estimant que l’actuelle loi fondamentale est dépassée et ne cadre pas avec les réalités du moment.
Les vagues de manifestations se poursuivent au Burkina Faso, notamment dans la capitale Ouagadougou, depuis la rumeur de coup d’État, qui a été, par la suite, confirmée par le Gouvernement de Transition. Ce vendredi 29 septembre, ils étaient encore nombreux les manifestants qui ont rallié la Place de la Nation, située au centre-ville de Ouagadougou. Une série de manifestations, mais le message reste le même pour les acteurs: soutenir le président de Transition qu’ils estiment être visé par des « ennemis de la Nation ».
Pour la mobilisation de ce jour, les manifestants répondant à l’appel de la Coordination des Organisations de la société civile (OSC), ont lancé un autre message aux autorités de la Transition burkinabè. Ces leaders d’OSC ont exigé une nouvelle Constitution au Burkina Faso qui devrait être, selon eux, en phase avec les aspirations de la nouvelle génération.
Ces manifestants ont réclamé une Constitution «à la Burkinabè» et disent ne plus vouloir de l’actuelle qu’ils estiment être «imposée par le colon». Pour eux, la Constitution de la IVe République est dépassée, notant qu’elle a «échoué» dans le cadre des relations internationales et face à certaines normes internationales de façon générale.
Rejetant toujours l’actuelle loi fondamentale, les manifestants se réclamant des soutiens du capitaine Ibrahim Traoré, assurent que celle-ci «ne prend pas en compte les réalités burkinabè ainsi que certaines valeurs constitutionnelles telles que le respect strict du principe cardinal de la séparation des pouvoirs.
Des mobilisations de même nature sont signalées dans d’autres villes du pays comme Bobo Dioulasso, Boromo.
Depuis la prise du pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré, qui «fêtera» ce samedi 30 septembre, sa première année à la tête de la Transition, ce dernier a très souvent bénéficié de manifestations de soutien, les voix contraires se faisant notamment rares.
Par Siaka CISSE
