Le Syndicat des médecins du Burkina (SYMEB) a au cours d’une conférence de presse ce 6 février à Ouagadougou, dénoncé le comportement de certains agents qui vont jusqu’à « la séquestration, menaces, blocage d’informations sanitaires… ».
Des agents de divers centres de santé à travers le pays en veulent à leur responsable administratif, selon le Syndicat des médecins du Burkina (SYMEB). Parmi ces agents mécontents, certains reprochent à leur chef de ne pas aimer « saluer les gens ». D’autres sont fâchés parce que leur chef « refuse de signer un document auxquels ils n’ont pas droit ».
Pour ces raisons, et pour manifester les états d’âme, les agents mécontents bloquent « l’information sanitaire, souvent sous la bannière d’un syndicat », et les « activités de prévention », refusent d’assurer « la continuité des soins »… A les en croire, le blocage des informations sanitaires constitue un « danger » dans la prévention, par exemple, des épidémies. Parce que, selon Dr Ouédraogo si des cas de maladies ne sont pas signalés, le mal a le temps de se propager avant une stratégie de riposte adéquate.
Pour le Syndicat des médecins du Burkina, ces faits « mettent en péril la santé des populations », alors que « l’offre est inférieure à la demande des populations ».
Les agents mécontents de leur chef sont accusés par Les agents mécontents de leur chef sont accusés par Dr Alfred Ouédraogo et ses camarades du SYMEB, entre autres, « d’entraves à l’accès des locaux de travail, de menaces physiques ou verbales, de violences » et ce sont les cas de Pouytenga et Bittou qui ont été le plus cités.
Par Boureima DEMBELE
