La police nationale burkinabè a saisi courant juillet 2024, des plaquettes de cannabis des mains de femmes de nationalité étrangère à Bobo-Dioulasso, la capitale économique du Burkina, selon un communiqué de l’institution policière, ce mardi 13 août 2024.
« Courant juillet 2024, le Service Régional de la Police Judiciaire (SRPJ) des Hauts-Bassins basé à Bobo a, dans le cadre de ses missions régaliennes de sécurisation et de lutte contre la criminalité et le trafic illicite, mené plusieurs opérations à l’intérieur et hors de la ville de Bobo-Dioulasso », lit-on dans le document du service d’information de la police.
Selon la police, « sur la base des investigations menées et grâce à la collaboration des populations, les enquêteurs ont pu localiser un magasin clandestin à l’intérieur même de la ville dans lequel étaient stockés 810 cartons de produits chichas expirés, soit 9 720 cartouches, rentrés illégalement sur le territoire burkinabè via les sociétés de transport en commun ».
Également, la police a saisi sur des axes et pistes réputés criminogènes et servant de passage pour des trafiquants, « une vingtaine de plaquettes de cannabis, abandonnée par des trafiquants dans leur fuite ». « Une autre saisie de cannabis a été réalisée des mains de femmes de nationalité étrangère. Lesdites plaquettes étaient soigneusement enfouies dans leurs sacs », déclare la police.
« Le mode opératoire de ces dames consistait à se rendre dans un pays voisin d’où elles s’approvisionnaient en drogue. Cette drogue était soigneusement cachée dans des sacs à main et des sacs d’effets d’habillement. Elles empruntaient par la suite les véhicules de transport en commun pour se rendre dans leur pays d’origine en transitant par Bobo-Dioulasso où une partie était écoulée sur place par leurs complices », explique la police.
La valeur globale de l’ensemble de toutes ces saisies « s’élève à plus de 90 000 000 FCFA », selon le communiqué de la police qui « réitère ses remerciements à l’ensemble des citoyens qui œuvrent au quotidien aux côtés des Forces de sécurité pour combattre l’insécurité sous toutes ses formes ». « Elle les exhorte à toujours demeurer vigilants et à continuer de dénoncer les cas suspects aux numéros verts que sont les 17, 16 et 1010 », conclu le communiqué.
Par Wakat Séra