Le Conseil burkinabè de l’énergie (CBE) tient, ce jeudi 13 juin 2024 à Ouagadougou, sa toute première Assemblée générale statutaire, en tant qu’association depuis sa création en octobre 2023. Les recommandations de cette rencontre, attendues, permettront d’aider à la gouvernance du secteur énergétique au Burkina Faso.
La rencontre, que tiennent, ce jeudi 13 juin 2024, les membres du Conseil burkinabè de l’énergie, servira de cadre pour faire le point de ce qui a été fait par cette association qui œuvre dans le domaine de l’énergie depuis sa création à nos jours. Un bilan moral et de rapport des activités seront également faits, selon son président Baba Ahmed Coulibaly, par ailleurs, ex-directeur général de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL). «Qu’est-ce qu’on a fait ? Qu’est-ce qu’on a fait du budget qu’on a eu ? et aussi, on va regarder le bilan financier parce qu’il faut s’assurer que le traitement suit la déontologie et enfin, on va regarder le programme d’activités de 2024», a fait savoir M. Coulibaly.
Selon le président du CBE, les membres de son association produiront des recommandations, un document qui va leur servir en tant que Conseil burkinabè de l’énergie, mais aussi qui servira au gouvernement pour la gouvernance énergétique.
«Nous sommes une jeune association. Il y a des mécanismes à perfectionner», a dit le président du CBE, Baba Ahmed Coulibaly déclarant que cette assemblée générale sera l’occasion pour eux de «roder tous ces mécanismes» qui sont là, mais aussi de faire des critiques qui vont permettre à l’association de mieux travailler et de mieux servir le pays.
Le ministre burkinabè en charge de l’Energie, Yacouba Zabré Gouba, par ailleurs, président d’honneur du CBE, dit attendre «beaucoup de cette première assemblée générale à travers les débats qui vont se dérouler». «Nous espérons que ces débats puissent déboucher sur un ensemble de recommandations et de résolutions qui vont nous accompagner dans la gouvernance de ce secteur», a laissé entendre le ministre Gouba, en formulant le vœu «d’un encrage fort du CBE au Burkina Faso» et souhaitant qu’il se positionne comme «un levier incontournable pour l’unification de toutes les initiatives dans le secteur de l’énergie».
«Nous venons de connaitre peut-être une des crises les plus dures de notre histoire qui se sont traduites par un certain nombre de délestages. Nous avons besoin de l’accompagnement de tous, de tous les acteurs (…) en vue de relever les défis énormes qui se posent au niveau du secteur de l’énergie», a conclu le ministre Yacouba Zabré Gouba.
Le Conseil burkinabè de l’énergie, une structure consultative qui représente le Conseil mondial de l’énergie au Burkina Faso qui a été mis en place en 1923 en Angleterre. Son objectif, c’est de travailler pour la disponibilité de l’énergie partout, à un prix abordable et respectueuse de l’environnement.
Le CBE a pour vocation de donner des conseils à l’attention des gouvernants sur la politique en termes d’énergie, aussi bien sur la technologie que sur la planification. Il est constitué d’acteurs de l’administration publique, mais aussi des acteurs du privé, des associations. Il se veut une interface entre l’administration et le monde privé. Il est composé de quatre commissions spécialisées en plus du bureau. Il s’agit de la commission recherche et développement, la commission vulgarisation, une commission sur la règlementation et la commission sur le contenu locale.
Par Daouda ZONGO